Commentaire de Christian Labrune
sur Emmanuel Macron : la boussole après les horloges
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Tous les deux ou trois ans, et depuis depuis au moins quarante ans, il y a toujours un moment où, passant par hasard près de la gare d’Austerlitz il faut que j’entre faire un tour au Muséum d’histoire naturelle. C’est un endroit fascinant, qui change très peu : toujours les mêmes squelettes au même endroit, et dans les mêmes vitrines les mêmes pauvres créatures éventrées dans leurs bocaux de formol étiquetés il y a plus d’un siècle. J’ai dû voir et revoir tout ça quinze ou vingt fois mais, dimanche passé, cela m’a un peu ennuyé, j’ai été pris d’une irrésistible envie de dormir.
Rien d’aussi profondément déprimant, tout de même, que ces dix minutes en face de l’écran où je voyais le fantôme de l’Elysée s’agiter confusément dans la pénombre.