Personnellement, je constate plutôt le contraire : dans un collège où j’ai enseigné, j’avais 45 élèves au club d’échecs et l’Administration ne détachait même pas un surveillant .. je le faisais bénévolement : « on n’a pas les moyens de vous payer ». 

J’ai changé plusieurs fois d’établissement, lycées, collèges et à chaque fois, le même engouement pour ce jeu des rois et roi des jeux...Mais pas de moyens dédiés. On compte sur le « sacrifice » du prof que passionne ce jeu : vous ne serez pas payé ...

De plus, le MEN n’accorde de stages de formateur aux échecs qu’à ceux qui le sont déjà ...et pendant les vacances scolaires ...

Pourtant, ce jeu est très intéressant, non seulement pour les « forts », mais pour les élèves en difficulté, qui sont si fiers de résoudre un problème de mat et qui prennent confiance en eux, en leurs capacités intellectuelles ( la moitié de la réussite est imputable à l’mage de soi).

Dommage pour votre fils...mais la municipalité pourrait initier les cours et ensuite d’autres enfants viendraient : effet boule de neige .

Je me rappelle une fois, je passe devant une école, l’été, à Bagneux (92) , municipalité communiste (très populaire) qui organise un tournoi d’Echecs. J’entre pour voir ... et que vois-je ? de nombreux enfants concentrés sur des échiquiers, Quel beau spectacle ! certains quittent ensuite la salle et on les entend discuter avec les parents ... et on sent des enfants heureux, équilibrés, bien éduqués...

Tous ne sont pas pourtant des champions !!

Gens una sumus ( nous sommes une même famille) la devise des joueurs d’échecs...