Commentaire de Legestr glaz
sur Colère de Mélenchon : l'éducation politique par le corps


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Legestr glaz Legestr glaz 22 octobre 2018 16:42

Vous écrivez : « Les perquisitions politiques contre le mouvement FI ordonnées par un procureur à la solde du pouvoir, dans tout le ramdam médiatique qui s’en est suivi, est un formidable moment d’éducation politique ». 

Il convient de rappeler les faits, et simplement les faits. 

1°)La première enquête concerne des présumés emplois fictifs d’assistants parlementaires européens. Elle a été ouverte, en 2017, à la suite de signalements de l’eurodéputée Sophie Montel. Jean-Luc Mélenchon avait alors parlé de «  dénonciation calomnieuse  ». L’enquête cherche à déterminer si les assistants d’euro-députés de la France insoumise travaillaient pour les activités liées au Parlement européen ou pour le mouvement au niveau national. C’est-à-dire si les fonds versés par le Parlement européen étaient utilisés pour leur but initial.

2°) La seconde enquête porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle de 2017. Elle a été lancée après deux signalements à la justice  : l’un du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), l’autre de la cellule française de renseignement financier Tracfin.La CNCCFP, qui a validé fin 2017 les comptes des onze candidats, malgré certaines dépenses retranchées (434 939 € sur 10,7 millions déclarés concernant Jean-Luc Mélenchon), avait justifié ce signalement adressé mi-mars par des « interrogations », notamment sur les dépenses facturées par deux associations, L’Ère du peuple et Mediascop.

Qui a t-il d’étonnant à voir l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales faire des investigations dans le cadre de ces deux enquêtes préliminaires ? Ce sont donc des « perquisitions politiques » ? Cet office central n’aurait donc pas dû enquêter après les dénonciations et le parquet aurait dû classer ces dénonciations séance tenante ? Toute la question est vraiment là. Après les dénonciations fallait-il enterrer celles ci et ne rien faire ? 


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