Commentaire de moderatus
sur Le Far West sans Shérifs
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@Hervé Hum
Ernest Renan
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans la passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple
« Peut-on aujourd’hui, sans chauvinisme et sans être tourné vers le passé, parler de l’amour de la France ? Peut-on évoquer la passion qu’a suscitée, tout au long de son histoire, cette nation, porteuse des grands idéaux universalistes ? Et montrer qu’à l’heure de l’Europe et de la mondialisation cet amour a encore un sens ? Max Gallo le croit et veut faire partager à un jeune Français, son propre fils, l’amour de son pays. Il raconte. Il dialogue. Il prouve que c’est en s’aimant elle-même que la France peut le mieux s’ouvrir au monde. »Max Gallo
« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ».
Déclaration
reprise par une immigrée Malika Sorel
et qui était la pensée profonde des immigrés d’il y a quelques décennies.