Commentaire de CATAPULTE
sur Ces occidentaux bâtisseurs du Donbass


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CATAPULTE CATAPULTE 11 novembre 2018 17:23

Un pont trop loin 2/2 (article censuré le 10/09/2018)


Dernier témoin de la fin d’une époque, la disparition accidentelle du fondateur de cette république populaire, « éparpillé façon puzzle » dans un bar de Donetsk. Un « éparpillement » rapidement attribué par les autorités locales aux forces maléfiques occidentales, sur la foi d’un indice unique : l’Ukraine ne posséderait pas la technologie utilisée pour l’attentat, trop avancée pour ne pas pointer du doigt la perfide Washington. Quid de Moscou ? rien. Cependant que la Russie aurait eut davantage à craindre des espoirs déçus d’un combattant de longue date, que l’Ukraine d’un chef de milice en déchéance. Le défunt Zakhartchenko, « notre-bien-aimé-président », au commande de la mini-dictature constitutionnelle depuis son avènement, partisan de la première heure du projet Donbass, découvrant l’exercice du pouvoir, jouissant de ses dérives jusqu’à s’accaparer les maigres richesses encore disponibles du Donbass, peu partageur avec ses coreligionnaires, entrés avec lui dans les ordres du « renouveau socialiste », mais surtout, mémoire vivante, trop vivante, de ces cinq dernières années, cette personnalité était devenu encombrante . Bien trop encombrante pour un FSB habitué à effacer les traces avant qu’elles ne parlent. A Donetsk, on brûle les archives. Mort d’un chef omnipotent et son cortège de successeurs inconsistants, caciques inexistants d’un pouvoir sans partage, cinq en un mois.


C’est la fin. Mais à Donetsk, on ne veut pas voir...

Le Donbass s’est laissé abuser.

Si l’annexion de la Crimée avait été une farce, Il en aurait été le dindon.

Et le Pont de Crimée, l’instrument.


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