Commentaire de velosolex
sur Ruralité hors sol


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velosolex velosolex 23 novembre 2018 15:16

Vous avez raison sur bien des points, en particulier quand vous évoquez les mérites de l’économie circulaire….Le patronnât a jubilé en découvrant la mondialisation, la libération...Les imbéciles. En supprimant les fusibles, ils ouvraient la cage des fauves et de l’enfer sur terre…. Bien sûr, l’agriculteur génère du carbone….Les images naïves de « Martine à la ferme » sont bien loin de nous, mais continuent parfois à impressionner l’imaginaire de certains....La malbouffe la aussi derrière le champ contaminé, les animaux torturés dans des batteries : Viande à bas cout, mais produisant énormément d’effets mortifères : Carbonne, pesticides, désastre environnemental, maladie, déserts, clivages…

Ceux qui ont connu le monde d’avant savent d’où l’on vient, sans mythifier un monde qu’on pensait améliorer….. Remarquons qu’un plein permettait rarement de faire à l’époque plus de 400 kms, contre plus du double actuellement. Le prix de l’essence était fixé par décret, comme le pain, le lait, le café, et quelques autres biens de consommation. La régulation et le contrôle étaient donc la garantie de services, et d’emplois dans un deal économique sensé. Nous sommes arrivés au bout de la route, d’une logique totalitaire. Le mouvement des gilets jaunes, bien que désordonné, brouillon, est l’expression d’un mal être et d’une perte de sens total, tout autant que d’abandons cyniques. Le contrat social est rompu depuis plus de vingt ans, sur fond de désertification. Les ruraux plus touchés que les citadins, prennent l’ampleur de la catastrophe, dés qu’ils veulent se servir des moyens que la république leur donnait, en termes de services….

De telles évidences ne semblent pas claires pour les journalistes de base...Enfin c’est ce que je me disais en écoutant ce matin la matinale d’inter, où le mépris effleure, pour ne pas dire la bêtise et l’ignorance, à moins que tout cela soit de l’ordre du bétonnage, de l’endiguement. C’est la fin d’un monde. Nous ne sommes plus là dans les idées, mais dans l’âpreté du réel. Le mur du climat, de la pollution, de l’explosion démographique est devant nous. Jusqu’ici, tout va bien, ou presque. Comme tant d’autres, je constate qu’on reste totalement passif, ou presque, nous contentant d’incantations, ne voulant absolument pas remettre en cause la mondialisation, le fret, l’opportunisme fiscal, bref le capitalisme devenu fou...


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