Commentaire de kalachnikov
sur Qui sont les 25% de Français grincheux qui n'aiment pas les gilets jaunes ?


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kalachnikov kalachnikov 30 novembre 2018 17:57

@ Trelawney

Mais non je ne suis pas d’accord avec ce point et je me demande même si vous-même n’êtes pas en désaccord avec votre propre démagogie. Etes-vous pour l’ouverture totale des frontières ? Non ? Donc, votre liberté d’aller où on veut s’arrête à un ’pas n’importe comment’. D’ailleurs, connaissez-vous les conditions d’immigration au Luxembourg ?

Dans un marché ouvert, comme l’Ue, vos théories économiques ne tiennent pas. Ce n’est quand même pas un secret que le transport est malmené sinon à l’agonie, en particulier du fait de la concurrence avec le routier bulgare (ou autre, ce n’est pas le problème). Donc, de fait, l’employeur est obligé de compresser ses coûts pour être concurrentiel avec le moins disant (le bulgare) sinon il n’emporte pas le marché ; et conséquemment, l’employé peut bien rêver d’un salaire mirobolant, l’employeur n’est en aucune façon en mesure de lui donner.

Remarquez que je ne tiens pas l’employeur comme fautif et pas davantage le bulgare (ou le luxembourgeois), lequel profite de l’aubaine et tant mieux pour lui.

La France n’a pour horizon qu’un appauvrissement sûr et certain puisque sa seule latitude consiste à :
soit supprimer ce qui empêche d’être concurrentiel (discours patronal récurrent qui est compréhensible et légitime ; supprimer le smic qui est trop élevé par exemple, supprimer les normes pour s’aligner sur celles des pays concurrents).
Soit laisser faire le mouvement qui enrichit certains pays de l’Union au détriment d’autres. Un équilibre se fera évidemment, mais dans l’histoire, le Français, riche et riche par lui-même, se sera appauvri. Notre trajectoire conduit vers le quart-monde, c’est le seul horizon possible.

Tout ceci posé n’est pas même le problème à mes yeux. Le problème à mes yeux est d’être transparent, démocrate. Au fond, si le Français veut donner jusqu’à sa chemise, c’est son affaire. Mais il doit le faire en pleine conscience. Pas parce que le camelot lui a promis ’l’Europe, ce sera la prospérité’, pas parce que l’usurpateur, prostituant les institutions et dévoyant l’Autorité, a offert la souveraineté, pas parce que des compatriotes, foulant au pied la Fraternité, dans leur ville, jusque dans leur famille-même les ont trahi.

Autrement dit, je parle d’élévation du peuple et de conscientisation des masses et je ne doute pas une seconde que vous, Trelawney, vous accordez ici avec moi.

 


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