Commentaire de Renaud Bouchard
sur L'inéluctable démission du Président Macron. Colère et Temps. Rupture ou dialogue dans le changement démocratique ?


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 décembre 2018 12:04

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Bonjour et merci pour votre visite.
Grave sujet.
Voici un lien qui fonctionne, semble-t-il : http://www.psychologies.com/Famille/Etre-parent/Mere/Articles-et-Dossiers/Homos-et-parents
Autant d’avis que d’intervenants.

"Un enfant est un sujet en devenir. Ce n’est ni un produit de consommation ni un bien produit par une combinaison génétique. Sa venue au monde n’est pas seulement de l’ordre de la demande, mais du désir. Et pour qu’il puisse à son tour désirer, il faut qu’il puisse se représenter sa vie comme ayant été désirée. L’enfant n’est pas produit pour satisfaire le comblement narcissique de ses parents. Cela arrive dans les couples hétérosexuels. Mais pourquoi faudrait-il que ceux qui n’ont su trouver leur identité et leur place dans la différence des sexes érigent leur symptôme en norme sociale ? »

Je partage entièrement cette analyse.
L’immense dérive psychologique et sociale à laquelle nous assistons et qui finit par ériger comme norme qu’il est interdit de discuter ce qui relève d’une anormalité (preuve en est l’ensemble des discussions destinées à étayer ce qui ne tient pas debout tout seul ou justifier ce qui prête à interprétation) va finir par trouver son achèvement par un retour à ce qui a toujours fonctionné : un père et une mère biologiques, sexuellement différenciés, avec une descendance biologique ou non (adoption), légitime (filiation établie), encadrée juridiquement dans des liens reconnus par la société et la loi (mariages, civil et religieux), avec un corpus de droits et d’obligations entre parents biologiques ou adoptifs.

Ma ligne directrice est très simple : autant où les orientations sexuelles de tout un chacun ne m’intéressent pas, autant il est hors de question que l’on puisse m’imposer une nouvelle normativité avec ce qu’il faut bien identifier comme une déviance puisque la volonté de ceux qui la vivent est bien de la faire accepter et considérer comme allant de soi et normale par le restant de la société.

Les contorsions sociétales ont vécu.
Vous avez parfaitement raison de dire que le peuple ne peut être réuni ou dirigé, conduit, se retrouver que sous le « totem » de la Loi, laquelle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse, et ne saurait faire l’objet de lectures susceptibles de répondre aux sensibilités ou aux opinions de chacun.

Cordialement,
Renaud Bouchard


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