@Ouam
C’est simple. Il y a un domaine dans lequel au minimum tous le monde devrait se sentir concerné. Enfin, ceux qui ont des gosses. Les parents d’élèves. Je sais ! C’est largement de simagrées. Les agents de l’état ne tiennent nullement à avoir des avis des usagers. Ils décident d’abord entre eux puis font avaliser. Dans la plus part des cas, la démocratie participative , c’est cela. Et quand il y a un risque, ( commissions citoyennes par exemple), on nomme un Président à la botte et un jeunes énarques façon Macron, en charge de diriger les débats et de rédiger les conclusions.

Mais dans l’intérêt des gosses de la classe en général et des siens en particulier, il vaut mieux y être que de pas y être.

Pendant toutes les scolarité, il y avait en gros, moi et une maman prof syndicaliste de gauche.

C’est une question de tradition familiale. Chez les protestant, un parent sur deux est actif dans les associations de parents d’élèves. C’est l’habitude du système presbytérien synodal ou nous gérons nos églises en démocratie directe. Le système suisse n’est pas suisse, il est calviniste. En France, je ne sais plus, mais pas un sur 10 ; A gauche, on était en général au syndicat de prof à l’assoc de parents d’élève de gauche et, par conséquent, à SOS racisme à l’époque ( pour meubler l’asso. et faire nombre, ils avaient pioché au hasard dans le fichiers du Ps de la CFDT. C’est une question de priorité dans la vie. C’est une question de disponibilité.

 Une chose est sure, dans mon village, si les gosses sont au lycée de la plus proche ville que tu fait déjà 80— 100 km de route de montagne aller retour pour aller bosser à Grenoble et que le soir tu dois retourner à La Mure à une assemblée de parent d’élève, la représentativité sera celle d’un électorat plus proche du Macronisme ou des fifie’s que des gilets jaunes. Et si il y en a un qui fait l’effort, il sera noyé dans la réprobation des autres ( fachos fâchés...) sur le thème, « on ne donne pas de conseil à son garagiste, on ne donne pas de conseil aux profs. »

C’est la prime au temps libre et à l’absence de grosses contraintes, C’est la porte ouverte à la monopolisation des débats par la classe moyenne éduquée à statut. C’est du reste pour cela qu’elle ajoute le mot citoyen un peu partout. Parce qu’elle se considère seule citoyenne.
J’ai découvert cela tout jeune avec l’aide à Solidarnosc en Pologne ; Il y avait des ag des associations, les trotskistes, tous dans des jobs ou on a du temps libre, attendaient qu’il soit vraiment très tard, que ceux qui se levaient tôt partent pour proposer des « votes citoyens... »
Quand je vois des AG en fac ou 50 militants, pas toujours étudiants, votent des fermetures en interdisant aux 12 000 autre de voter, y compris par la violence, je comprend que pas grand chose n’a changé.

Hormis une chose ; 80% d’une classe d’âge au bac, cela veut dire que sans doute 90% des électeurs savent lire écrire et compter et sont décidés à ne plus se laisser faire par des bacs plus trois ou 4.

Du reste, dans les revendications prêtées aux gilets jaunes, il y en a une qui est typique des fonctionnaires progressistes et autres « citoyens », c’est la diminution des moyens des élus. Alors que des sénateurs ou parlementaires américains ont des vrais moyens pour contrôler les administration, comme c’est leur rôle ;, chez nous, on veut au contraire les réduire à portion congrue, pour que surtout ils ne se mêlent de rien, ou encore moins qu’aujourd’hui.

dans la fonction publique et para publique, « l’engagement citoyen » fait parti des obligations professionnelle et du plan de carrière. C’est ainsi qu’ils sont par exemple sur représentés parmi les élus. Pas de risque professionnel. Il n’est pas question d’élargir encore ce monopole sur la démocratie dans dans notre pays.

Le jour ou un fonctionnaire devra démissionner pour être élu, comme dans les vraies démocraties, on en reparlera.