Commentaire de JC_Lavau
sur « L'Homme de Schrödinger » Duplicata du chaton à l'Artistic Théâtre
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Contresens intégral, avec l’excuse qu’il est triomphant et standardisé.
Erwin Schrödinger se foutait respectueusement de l’auguste gueule des augustes vainqueurs du coup d’état de 1927 à Bruxelles. Cette secte triomphante — encore au pouvoir de nos jours — croyait au postulat animiste Wigner-Neumann : « Moi, Moi, et Moi, grosse bête macroscopique, qui me sacre du titre d’observateur, je suis tellement tout-puissant que je puis retarder indéfiniment l’absorption de telle onde individuelle par son absorbeur, et donc empêcher la décohérence qui en résulta, rien qu’en n’observant pas ! Et puis j’ai drôlement raison de me mettre Moi, Moi et Moi, grosse bête macroscopique, au beau milieu de l’image microphysique ! ».
Schrödinger a poussé le bouchon jusqu’à ce que l’absurdité initiale saute aux yeux : rien dans le dispositif compliqué ne saurait si le noyau radioactif s’est désintégré dans le temps imparti, tant que l’auguste physicien copenhaguiste n’aurait daigné y pencher son auguste attention.
Bah non, la secte Göttingen-København était, est encore, tellement arrogante qu’elle n’a pas encore perçu le sarcasme de l’apologue narquois, octante-trois ans après.
Ceci dit, l’actrice a une jolie jupe (ou robe ?).
J’ai aussi plusieurs fois publié le calcul démontrant l’absurdité de la prétention d’attribuer une « fonction d’onde » à un chat de trois kilogrammes. Ni même à une balle de fusil de cinq grammes. Ils se disent physiciens théoriques, et n’ont même pas encore assimilé la constante d’Avogadro-Ampère, six cent deux mille milliards de milliards de molécules d’eau dans dix-huit grammes d’eau.