@Le421
Lisez mon post plus bas. Vous en saurez un peu plus sur moi. Je ne vais pas raconter ma vie, et livrer des secrets professionnels. Mais j’ai accueilli en psy bien des gueules cassées. Non seulement des anciens flics, des anciens militaires, souvent alcooliques, ou amnésiques, ou hallucinés..Les choses étant liées souvent entre eux. Des anciens d’Algérie, d’Indochine, des casques blancs de l’ex yougo…Ils me jetaient à la tête leur histoire, pour tenter de s’en débarrasser.
La violence crée des dommages très durables dans le temps. Pour purger les conséquences d’une guerre, il faudra bien plus qu’une génération. Et peut être bien que les germes de la dernière guerre se trouvent dans celle de 30 ans.
J’ai vu « le vieux fusil ». Mais ce n’est qu’un film. Les gens qui n’ont pas fait la guerre, ne savent rien de cette expérience, de même que celles liées à la violence, qui tiennent de l’indicible. La littérature peut être un peu mieux. Mais elle peut abuser, avec ces figures héroïques, et le sens de l’histoire, et la syntaxe élégante.. Moi je n’ai fait que l’effleurer, et j’ai vu son visage, et il est épouvantable. C’est la mort absolue. Les russes et ceux des pays de l’est en sont encore cramés. Lisez « la fin de l’homme rouge », c’est un des meilleurs livres que j’ai lu sur la guerre, et sur la Russie, la guerre étant est des mots les plus utilisés en russie, avec le mot prison, et le mot amour. C’est ce qui sauve me semble t’il. Mais enfin faut il encore ne pas être descendu trop bas. On peut mourir d’hydrothermie émotionnelle, ne plus être qu’un bloc de glace vivant.