Commentaire de jack mandon
sur L'évangile à la lumière de l'histoire radicale,


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jack mandon jack mandon 20 janvier 2019 12:50

@Gollum

Un peu en décalage, comme le dirait Gollum

La puissance métaphorique de l’évangile habite le langage qui constituera le contenant foisonnant du vivant…cela vous le pensez bien n’a rien à voir avec les mots, sacrés ou profanes, des textes fussent-ils des évangiles ou se mêlent les cultures et les civilisations. J’ai compris cela au terme de ma première année de théologie assommante et perturbante. Je compris alors que traduire était aussi trahir. A ce niveau de dissection et de dispersion de la connaissance, on détruit jusqu’au bon sens de la terre.

A cela par exemple, j’évoque Albert Schweitzer qui, malgré ses talents et surtout ses titres universitaires, au demeurant impressionnants, il était musicien, musicologue, organiste, théologien, pasteur, écrivain, philosophe et médecin, prix Nobel de la paix 1952. Malgré la charge considérable de la société marchande, la somme de crétinerie universitaire que cela représente, et tout de même en passant, la prise de tête que soulève son nom « Schweitzer » pour le français moyen que je suis…

Je voulais dire que malgré toutes les aliénations culturelles et matérielles de la société de l’avoir, il sut rester l’homme de la communauté de l’être en restauration. Il avait l’esprit simple dont parle Gollum, l’esprit qui synthétise le monde, le distribue avec une simplicité légendaire. Dans ce sens, il fut le jardinier et l’ouvrier du bâtiment pour son hôpital et son village de Lambaréné. (en somme un ante-macreux, l’antonyme du crime secret en costume.)

Pour terminer et pour répondre à tous les protecteurs de la loi et des saintes écritures, qui évoquent pour moi les pharisiens et autres fous de dieu, les spécialistes des lapidations, la racaille des cités et la racaille d’en haut qui lui ressemble et qui consomme sa drogue,distille l’immigration, la partition, les conflits et les guerres depuis le début des temps, le monument humain que représente Schweitzer, au soir de sa vie…

Au soir de sa vie, « La volonté de justice, le sens de l’humain et l’exigence de vérité forment ensemble le fondement du Royaume de Dieu. » Schweitzer n’a jamais varié sur ce point décisif de sa pensée.

 

 

 


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