Commentaire de louis-ferdinand
sur Une pièce de théâtre pour réhabiliter la mémoire de la Commune de Paris


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louis-ferdinand 5 février 2019 17:32

Origine de la commune.

-Au moment du déclenchement de la guerre contre la Prusse, l’Empereur Napoléon III pris plusieurs mesures.Il prononça un moratoire sur les dettes et les loyers, tant que durerait la guerre, ainsi que le paiement d’une solde à tous les gardes nationaux.

-Après la défaite, les communards s’organisèrent et déclarèrent qu’ils voulaient continuer et qu’ils rejetaient la paix signé avec la Prusse.

-En fait de guerre, les communards organisèrent une sortie sur Bagneux, qui se termina au bout de 2 ou 3 heures, en déroute.Ils rentrèrent sur Paris qu’ils ne quittèrent plus.Ils occupèrent les Mairie de l’est de Paris qu’ils ne quittèrent plus, et entre deux ou trois déclarations, déclamations guerrières aussi creuses que grandiloquentes passèrent leur temps à se goberger et à se taper des gonzesses mais Ils ne combattirent pas.

-Dans la réalité leur appel à faire la guerre ne fût qu’une posture pour continuer à profiter du moratoire sur les dettes et les loyers qu’avait accordé Napoléon III au début des hostilité ainsi que le paiement d’une solde.

-Louis Rossel polytechnicien et colonel qui avait combattu les prussiens à Metzt et qui était désireux de continuer le combat, rallia les communards, mais quelle ne fût pas sa surprise, son étonnement et sa profonde déception de constater que les communards ne combattaient pas et ne voulaient pas combattre .Ils regretta profondément de les avoir ralliés..Il fût arrêté par les troupes de Thiers, jugé, accusé de Haute trahison et exécuté.Avant d’être éxècuté ils fit cette déclaration :« Nul doute que j’ai été dupe du mouvement du 18 mars, mais j’étais bien plus dupe à Metz lorsque je bâtissais des ouvrages qui ne devaient pas être attaqués, lorsque je remettais des portes à la ville, , des portes qu’on devait ouvrir toutes grandes....J’étais dupe aussi à Nevers lorsque je m’éreintais à exercer des soldats et à former des officiers pour défendre un pays qui ne voulait plus se défendre....Si c’était à recommencer, il est possible que je n’irais pas servir la commune, mais il est certain que je ne servirais pas Versailles.J’ai été bien attrapé, je l’avoue franchement, quand j’ai connu le gouvernement révolutionnaire, je cherchais des patriotes, et je troue des gens qui auraient livré les forts aux prussiens plutôt que de se soumettre à l’Assemblée ; je cherchais la liberté et je trouve le privilége installé à tous les coins de rue ; je cherchais l’égalité et je trouve la hiérarchie compliquée de la fédération, l’aristocratie des anciens condamnés politiques, la déodalité des ignares fonctionnaires qui détenaient toutes les forces vives de Paris.Il est un point sur lequel je considére la Commune comme une expérience complé : »C’est l’insuffisance des classes ouvrières pour le gouvernement.Il faut, il faut que ,jusqu’à nouvel ordre, l’exercice des fonctions gouvernementales reste aux mains de la bourgeoisie jusqu’à ce que le peuple soit suffisamment instruit....Le gouvernement actuel est incapable, vicieux, de mauvaise foi, tout ce qu’on voudra, je le sais bien puisque j’ai travaillé de tout mon coeur à le démollir.Mais je dois dire que le peuple de Paris, ayant mis sont gouvernement à la porte, avait l’air d’un aveugle qui a perdu son chien...Le Comité central qui passe pour avoir fait l’insurrection et qui l’a gouverné pendant huit jours était si profondément incapable qu’il y eut un véritable soulagement lorsque la commune eut été élue le 26 mars.Le comité aprés s’être fait un peu tirer l’oreille, remit ses pouvoir, dans une pompeuse cérémonie, à l’Assemblée nouvelle, mais il n’attendait pas abdiquer pour cela.il resta cantonné à l’Hotel de Ville, où, il fit des orgies à défaut de décrets .« Ils dépensent des cent mille francs par jour » me disait Malon, avec dégout vers le 30 mars. !


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