La stratégie du pouvoir est pourtant simple et très prévisible.

Après avoir discrédité grossièrement et puni sévèrement, pour ne pas être taxé de « fasciste », il fait simplement semblant de vouloir trouver une solution aux problèmes du pays. Cela apaisera une partie importante de la population qui n’est pas apte à réfléchir — en fait, plutôt, qui ne le souhaite pas.

Délayer tout ça sur une longue période permet de créer à la fois une lassitude mais également de faire oublier les couleuvres qu’ils nous font quotidiennement avaler. Notamment la perte de souveraineté au profit d’un parlement étranger qui décide tout pour nous, la vente des entreprises et services publics au profit du privé, le licenciement en masse des fonctionnaires et la liquidation des services de l’Etat.

Tout ce cirque continue pour une seule raison : la lâcheté des Français.

Ils ne sont jamais contents compte tenu des problèmes du pays, la plupart des gens ayant un regard uniquement centré sur leur propre existence : avoir un travail, de l’argent pour subsister jusqu’à la retraite. L’avenir est pour eux une notion trop lointaine et, du moment que la situation est « tenable », ils se moquent éperdument du reste.

De toute manière, Macrotte avait précisé dans son programme qu’il pèterait tout et qu’il se ficherait éperdument des mécontents aussi nombreux soient-ils. Il l’a d’ailleurs répété lors des premiers « débats » — où les gens sont sélectionnés pour leur servilité.

Et c’est là que notre lâcheté est la plus visible : on connaît déjà le résultat (pas besoin d’être devin) mais...on ne fera rien. Ne rien faire jusque ça pète, une spécialité bien française qu’on devrait inscrire au patrimoine immatériel de l’Unesco, ça vaut le coup.