@Pr Chems Chitour

Votre article est une succession de sophisme dont le but sous-jacent est de vouloir introduire en droit français un délit d’islamophobie qui ne serait rien d’autre qu’un délit de blasphème, lequel, je vous le rappelle, a été aboli par la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Or le droit à la critique ou à la moquerie ou à la détestation de quelque idéologie que ce soit, et l’islam est une idéologie comme une autre, relève de la liberté d’expression la plus élémentaire, et n’a rien à voire avec un quelconque racisme.

Le fait d’être anti-nazi n’implique pas que l’on soit raciste anti-allemand,

le fait d’être anti-communiste n’implique pas que l’on soit raciste anti-russe ou anti-chinois,

Le fait d’être un opposant à l’islam n’implique pas que l’on soit raciste anti-arabe ( et ce d’autant que l’ensemble des arabes ne constituent qu’une faible partie de l’ensemble des musulmans ! ),

Le fait de se moquer des dogmes de la religion juive n’implique pas que l’on soit antisémite.

Le racisme consiste en la croyance erronée que l’humanité est divisée en races, et la croyance dans le fait que certaines « races » sont « supérieures » et d’autres « inférieures » 

L’antisémitisme consiste en la croyance que les gens de religion juive forment une race ( comme si la religion était un caractère héréditaire porté par les gènes ! ) et que cette prétendu « race » présente des caractéristiques négatives ou inférieures.

Pour en revenir au cas précis de l’islamiste qui s’en est pris verbalement à Alain Finkielkraut lors de ce rassemblement de « gilets jaunes », il est clair pour tout le monde que lorsque qu’il hurle « sale sioniste », il pense en réalité « sale juif » , mais qu’il sait pertinemment que s’il hurlait « sale juif », il serait condamné pour injure raciste. S’il n’y avait pas eu de caméras en train de filmer, il aurait sans nul doute proféré l’injure « sale juif » en lieu et place de « sale sioniste » , et il en serait peut-être venu aux mains...