Commentaire de Christian Labrune
sur Ecouter les voix du peuple vénézuélien. L'interview de Reinaldo Iturizza


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Christian Labrune Christian Labrune 23 mars 2019 14:27

 Sa force comme dirigeant venait en grande partie de son extraordinaire capacité d’être ouvert aux critiques venant d’en bas, à la remise en question populaire.

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Excellent remarque ! S’il y a un critère de la vraie démocratie, c’est bien celui-là. Ca me rappelle la Chine du regretté président Mao à l’époque de la grande Révolution Culturelle où, jamais, on n’avait été plus critique par rapport à un état des choses qui résultait pourtant, déjà, d’une révolution très bien affermie dans ses principes. Les Gardes Rouges, avec leurs dazibaos, avaient fait un boulot formidable, éliminant des tas d’imbéciles qui, ayant très mal appris leur leçon, n’avaient encore rien compris (comme beaucoup de lecteurs de cet article probablement) et n’étaient pas encore vraiment convaincus de vivre dans un paradis terrestre. Il y aura eu probablement plus d’un million de morts, mais il s’agissait de la vermine contre-révolutionnaire attachée à de très antiques traditions qu’il était urgent de détruire, et salement complice d’un impérialisme occidental qui n’est pas né, hélas, avec l’abominable Trump !

Quand les derniers réactionnaires auront quitté le Venezuela pour la Colombie ou le Pérou, quand les milices populaires appuyées par une armée commandée presque directement par de très sages conseillers cubains auront fini d’éliminer les salopards restés sur place, certes, il n’y aura plus rien à bouffer au Venezuela, mais on y respirera un air plus pur, et c’est bien l’essentiel.

Vive Maduro, notre nouveau Mao Zedong ! Ayons une pensée reconnaissante pour l’immortel Staline, notre maître à tous, champion de la démocratie universelle,


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