Commentaire de phan
sur Vers un Mécanisme mondial pour Traiter le Problème des Combattants terroristes étrangers


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phan 24 mars 2019 10:25

@foufouille

Peu importe la religion, les victimes ne seront plus au Tribunal pour donner les circonstances atténuantes au bourreau. Avez vous vu un marchand de canons au banc des accusés ?
Ben Laden est mort, « son corps est jeté à la mer selon les rites musulmans », pendant ce temps G W Bush passe du bon temps dans son ranch de Crawford.
Comme la Terreur sous la Révolution Française, à Dresde, à Hiroshima et Nagasaki, au 11 Septembre... La Terreur fait partie de la guerre politique.

Comment les États-Unis utilisent le terrorisme par Peter Franssen

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En 1966, l’état-major général publiait un manuel intitulé « US Army Handbook of Counterinsurgency Guidelines » (Armée des Etats-Unis : manuel de directives pour la contre- insurrection). On peut y lire : « Vous pouvez faire un usage sélectif de la terreur contre la population civile ». Mais, au même moment, l’armée américaine et les services de renseignements sont déjà en train de prouver en Indochine que la « terreur sélective » se mue très vite en génocide.
Au Vietnam, la CIA organise à partir de la seconde moitié des années 60 l’Opération Phoenix. L’objectif est de liquider physiquement la résistance et de terroriser la population. Des agents de la CIA recrutent, organisent et paient des équipes de terroristes chargées de commettre meurtres, enlèvements et actes d’intimidation contre le Vietcong, la résistance communiste. Entre 1968 et 1972, 26.369 personnes sont tuées dans le cadre de l’Opération Phoenix et 33.350 autres sont emprisonnées dans des centres d’interrogatoire construits par les Américains et où la plupart sont torturées. Ces chiffres sont fournis par William Colby, le directeur de la CIA qui dirigeait l’opération.
En 1976, le département de la Défense publie une brochure dans laquelle les officiers sont encouragés à recourir davantage à la terreur. En font partie, ajoute le département, des opérations telles que Eye of God (l’œil de Dieu) qui accompagnent les enlèvements et les assassinats de dirigeants d’une insurrection. Au Vietnam, ces opérations faisaient partie du programme Black Eye (l’oeil noir) et, plus tard, en Amérique centrale et du Sud, elles s’appelleront « Main Blanche ». C’est pourquoi les escadrons de la mort peignent un oeil ou une main sur la porte de l’habitation où ils viennent de liquider un membre du mouvement populaire, pour terroriser la population.
Désormais, les américains se situent sur la même ligne que le fasciste israélien Yitzhak Shamir qui dirigeait en 1943 le groupe terroriste Lehi et essayait de chasser les Palestiniens de leurs terresDans le journal de Lehi, Shamir écrivait en 1943 : « Nous devons réfuter toutes les jérémiades contre le recours à la terreur par des arguments simples et évidents. La terreur est une arme de guerre. Nous menons un combat national et nous pouvons nous passer des doutes moraux comme d’une rage de dents. Une bonne fois pour toutes : la terreur fait partie de la guerre politique. »Dans des termes presque identiques, le ministre américain des Affaires étrangères, Shultz, dira en 1984 : « En matière de contre-insurrection, les considérations morales ne doivent pas nous paralyser. »
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