Commentaire de Christian Labrune
sur Pourquoi le communisme n'est-il pas aussi détesté que le nazisme ?


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Christian Labrune Christian Labrune 31 mars 2019 17:08

« On se réjouissait, dans l’Huma, que l’ouvrier français pût fraterniser avec l’ouvrier allemand » Infox....

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@CN46400

Au lieu de raconter des âneries et de faire de l’intox avec vos fantasmes, lisez plutôt cet article de Wikipedia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Parti_communiste_fran%C3%A7ais

Sous le titre « 1940-1941 L’occupation avant Barbarossa, vous lirez ce que je recopie ci-dessous, et en particulier une citation de ce qu’on pouvait alors lire dans l’Humanité clandestine  :


"Les pourparlers concernant le journal [l’Humanité] avortèrent finalement du fait des Allemands. Hitler désavoua Otto Abetz qui tentait d’amadouer les communistes désorientés. De leur côté, les autorités de Vichy obtinrent gain de cause pour empêcher la légalisation du parti.

Tant que durent les négociations, soit jusqu’à la fin d’août, on ne trouve dans les numéros clandestins du journal aucune attaque explicite contre l’occupant. En échange, note Peschanski, Abetz libère plus de 300 communistes emprisonnés depuis l’automne 193917. Le terme de « fraternisation » apparaît dans les numéros 59 et 61 de l’Humanité clandestine qui sortent respectivement le 4 et le 13 juillet18 :

« Les conversations amicales se multiplient entre travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et qu’en 1923, les communistes se dressèrent contre l’occupation de la Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande. »

Simultanément avec les démarches confidentielles pour la reparution de l’Humanité, la direction du Parti mène une politique de légalisation. Après neuf mois de clandestinité, il s’agit de profiter du vide politique pour réoccuper le terrain. Les élus locaux et les responsables syndicaux sont invités à sortir de leurs tanières pour reprendre le chemin de leurs permanences, à réoccuper les municipalités perdues, à effectuer des prises de parole. Cette ligne, suivie approximativement de juin à septembre, s’avère un désastre complet19,20. « 


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