Commentaire de Christian Labrune
sur Des étrangers qui ont choisi de vivre au Venezuela expliquent pourquoi ils y restent


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Christian Labrune Christian Labrune 30 avril 2019 11:08

La situation sociale et économique est apocalyptique avec des pénuries de nourriture et de médicaments et de longues pannes d’électricité. Paula Vasquez Lezama, sociologue et anthropologue au CNRS...

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@bernard29
Je suis au regret de devoir vous infliger un démenti cinglant : certes, je ne suis jamais allé dans cette religion du monde, mais j’ai quand même VU, de mes yeux VU, sur mon petit écran, ces longues files de Colombiens et même de Péruviens venus, eux, de plus loin encore qui, après une longue marche pénible se pressaient sur les routes du Venezuela pour essayer d’arriver enfin à Caracas.

Ils fuyaient le totalitarisme des pays soumis à l’Empire, rêvant de liberté, tout comme ces Américains que j’ai VUS aussi se presser le long de ces barrières hideuses dressées par le totalitarisme trumpien et destinées, comme autrefois le mur de Berlin, à les empêcher de fuir. Ces scène se répètent quasi quotidiennement le long de la frontière avec un Mexique encore réticent à les accueillir parce qu’il ne dispose pas des infrastructures nécessaires.

Certes, je suis myope, astigmate et presbyte, mais ma vue est parfaitement corrigée, et quand j’ai sur le nez, comme il arrive souvent, la bonne paire de lunettes (j’en ai quatre) je vois probablement aussi bien que vous et même mieux. Si la situation était celle que décrit cette « sociologue » et si je ne m’en étais pas encore rendu compte, il faudrait probablement faire l’hypothèse de la maladie d’Alzheimer. Dieu merci, je n’en suis pas encore là.

Je profite de l’occasion pour exprimer ma solidarité avec les Américains qui, au péril de leur vie, ont pu atteindre sur de petites barques ou des canots pneumatiques les côtes françaises. De ceux-là, les media à la botte de l’Empire ne parlent jamais. Si je peux faire quelque chose pour eux, je le ferai pourvu qu’on nous donne l’adresse précise d’une ONG qui, à Paris, se préoccupe de leur sort tragique.


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