Commentaire de Le Gaïagénaire
sur Bac Philo, séries ES, explication d'un texte de Leibniz


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Le Gaïagénaire 26 juin 2019 15:12

La thèse est exprimée au début du texte : « Nous avons le libre arbitre, non pas quand nous percevons, mais quand nous agissons », autrement dit, la liberté ne réside pas dans la perception, mais dans l’action. « 

 »Par exemple, je décide de me préparer une tasse de café. Je me représente la sensation d’une gorgée de café, sensation qui relève du souvenir ou bien j’ai une raison autre que celle du simple plaisir de boire du café, par exemple me tenir éveillé. 

Sauf si notre attention est insuffisante, notre raison limitée et notre mémoire défectueuse, comme c’est le cas des personnes qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, nous ne décidons donc jamais de faire quelque chose sans raison et en dehors de toute représentation de ce que nous voulons faire et de tous les souvenirs qui concourent à l’exécution de l’action. Si je veux me préparer du café, je dois accomplir un certain nombre de gestes que j’ai conservés dans ma mémoire.« 

Prenons le cas du café. C’est une drogue, un psychotrope, qui provoque un manque indépendamment de ma conscience, ou de ma volonté. Donc il y a absence de liberté dans l’action de me faire un café, je suis drogué ; à preuve le sevrage douloureux.

Il en va ainsi de toutes actions accomplies à cause de mon inconscient refoulé : la haine de l’autre par l’ignorance de l’inconscient, cette »face cachée de lune« en chacun de nous.

Que vaux la philosophie du »philosophe« inconscient qui ne »voit" donc que ce qu’il croit aimer.


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