Commentaire de Sparker
sur Les fondamentaux interdits


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Sparker Sparker 4 juillet 2019 10:09

@Marc Dugois

Ouille aie... monsieur est boxeur de son état... Bon j’ai mal interprété vos écris mais le style ou ce qui en transparaît laisse peut-être un doute, car dans la pratique les subtilités cèdent souvent la place hélas, nous ne sommes encore que de « grossiers » humains (au sens de finesse).

J’ai relevé quelques passages de votre prose qui m’ont chagriné l’oreille car déjà entendu sous d’autres cieux et d’autres mœurs, l’enfer est pavé de bonnes intentions. L’état, la famille, le devoir, les priorités ont beaucoup sacrifié au siècle passé et, comment dire, y’a comme une aversion à l’embrigadement qui à fait son chemin. On lit quand même un accent nationaliste dans votre texte avec tout ce que cela comporte dans mon esprit.

Vous invoquez un devoir d’état qui serait prioritaire sur l’épanouissement personnel, sans dévaloriser celui-ci et moi je vous relate par mon histoire, qui ne fait peut-être pas généralité certes, que ce n’est pas une bonne équation.

Je dis, mais peut-être n’est-ce pas assez clair, que l’individuation et l’émancipation feront, à termes, de meilleurs parents, si tant est que la parentalité bipolaire (! ?!) soit une forme aboutie, ce dont je doute, si vous le permettez, comme de la nation et de la famille nucléaire, comme on dit, cela forme un peu un tout qui ne me semble plus en adéquation avec les impératifs de l’évolution. De beaux outils de manipulation par soit disant « évidences naturelles », comme vous le dites ou presque au service de l’orgueil humain et de ses volontés de pouvoir et de puissance.

Il y aurait beaucoup à dire sur le nihilisme des humains en groupe et son pendant l’émancipation individuelle, base d’un regroupement conscient et volontaire. Mais ce n’est pas le sujet.

Il se trouve que j’ai deux filles qui ont fait deux enfants (un chacune) et qui vivent avec le géniteur. Longue ont été les conversations sur le rôle, la posture, le devoir et la responsabilité parentale. Je connais un peu le sujet pour l’avoir mener jusqu’au fait que leur « petit » devra être un jour une « personne » qui vivra et agira en société parmi les autres humains.

Je vous entend avec vos bonnes intentions mais reste vigilant quand à leur réelles applications dès qu’ont introduit des « priorités », le choix conscient disparait et notre humanité en devenir avec.

Si c’est pas volontaire vous êtes pardonné...

Merci quand même pour ce texte de qualité, faut toujours y trouver à redire et c’est très sain.


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