Commentaire de Séraphin Lampion
sur La mélancolie...


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Séraphin Lampion Séraphin Lampion 17 septembre 2019 08:21

Lars von Trier a utilisé l’ouverture de Tristan et Iseult pour illustrer son film « Mélancholia ».

C’est lent, très lent, une lenteur qui crée une tension et donne au film sa tristesse ambiante par le caractère particulier de l’accord lancinant et prolongé qui avait déstabilisé les musicologues au moment de la création de cette œuvre par Wagner, car bien que n’étant pas dissonant, cet accord et n’est pas facilement chiffrable. Certains estiment d’ailleurs que c’est une ébauche vers l’atonalité, l’abolition des rapports hiérarchiques entre les notes…

L’harmonie conventionnelle disparait, la recherche de sens et le besoin de contrôle sont des barrières défensives servant à masquer l’angoisse de l’inconnu et l’angoisse de l’impuissance humaine face à ses phénomènes qui nous dépassent. C’est peut-être ça, la mélancolie ?

 

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