Commentaire de C BARRATIER
sur Les S'Entrops sans voile


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 C BARRATIER C BARRATIER 25 octobre 2019 09:00

OUI elle est courageuse, d’autres mères peuvent aussi l’être.

Le problème n’est pas le voile dans l’espace public mais dans l’encadrement d’enfants de l’école publique dans une activité scolaire.

 

La loi de 2004 prête à controverse, et ce sont bien alors des juges qui décident au nom du peuple français, et de manière parfois contradictoire. Personne ne peut être sûr que chaque juge soit impartial, qui peut l’être vraiment d’ailleurs ?

 

 La laïcité est un principe de liberté, non de contrainte ….mais de liberté pour chacun.

 

Qui ne connait pas la lettre aux Instituteurs de Jules FERRY,… « Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ;  »…..(Jules Ferry, Lettre aux instituteurs, 17 novembre 1883).

 

S’agissant d’accompagnement scolaire, je dirai donc que si une seule famille, un seul parent peut être choqué par un signe ostensible, ce signe doit être évité. N’oublions pas que l’accompagnateur reçoit délégation d’encadrement, d’autorité, de réprimande aussi, et devrait donc appliquer les directives de Jules Ferry.

 

Exiger de garder le voile, ou la kippa, etc, est une attitude courageuse car on est ALORS clairement minoritaire.

Les parents qui ne supportent pas qu’on leur impose que leur enfant soit accompagné par une personne qui les choque par sa tenue peuvent aussi être courageux Un seul parent suffit pour bloquer toute tentative d’ostentation qu’il ressent prosélyte. Pour toute sortie hors les murs de l’école, il lui est demandé de donner son accord par écrit…Il peur facilement signifier son refus et demander le maintien d’un cours dans son école.

 

 Les organisateurs de la sortie, de la classe verte ou du séjour scolaire à la neige, doivent à mon sens s’assurer qu’ils auront assez d’accompagnateurs volontaires   s’engageant à la neutralité.

 Apres tout, les accompagnateurs ne peuvent s’auto désigner ! Et les enseignants ne sont pas obligés d’organiser des sorties scolaires ou des classes découverte.

C’est donc un problème facile à régler….à la base, puisque les politiques sont incapables de le faire..


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