Commentaire de Robert Bibeau
sur Chapitre quatorze : la conjoncture de crise économique et les Gilets jaunes
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@Séraphin Lampion
Cher Séraphin votre propos est en tout point classique — normé — conforme à la théorie économique capitaliste… mais la réalité ne correspond pas à la théorie bourgeoise.
Ainsi la dette mondiale — étatique, individuelle, entreprise — cumulée est si importante — si astronomique que de vendre toutes les infrastructures nationales, les entreprises (moyens de production) de la planète et toutes les résidences de particuliers — ne suffiraient pas à combler cette dette — d’autant plus que À QUI POURRIEZ-VOUS — vendre ces actifs — ces avoirs — étant donné que tous les acheteurs potentiels sont eux-mêmes surendettés et non solvables ?
Un petit exemple tout simple TESLA le producteur automobile qui vend 300 000 automobiles par année je crois (ou moins) est coté en bourse (et endetté et survalorisé) davantage que General Motors qui vend 2 millions d’automobiles par année et possède donc les moyens de production conséquents. Demain Tesla en faillite est liquidé — qu’est ce que ses actionnaires pourront recevoir pour leurs actions surévaluées ? Northern telecom cie canadienne dans les années 1980 vendait son action 150,00 dollars CAD et à la fin des années 1980 0,10 cent ou un dixième de dollar CAD par action.
Non la dette n’est plus cette simple transaction d’équilibre mais l’indice de la débandade du système économique capitaliste moribond.
Merci pour ton post
Robert Bibeau