Commentaire de Trelawney
sur Les classes populaires sont-elles faites pour l'université ? - critique (*) de l'illusion populiste - .


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Trelawney 20 novembre 2019 09:02

C’est bien la raison pour laquelle il faut contrôler les flux d’accès à l’université.

Ce ne sont pas les flux d’accès à l’université qu’il faut contrôler, mais ceux d’accès au bac. Car il n’y a pas si longtemps un abruti du nom de Jack Lang se targuait d’envoyer tous les petits français vers le bac. Une fois le bac en poche, il n’avait plus qu’à se heurter sur la barrière de l’autoroute à péage nommée université

Si dès l’âge de 14 ans on arrive à sortir de l’éducation nationale (et pas du système scolaire) la moitié des élèves on aura réussi. Une fois sorti de cette éducation nationale qui n’éduque rien, ils pourraient suivre un cursus par alternance ou apprentissage et se bâtir un avenir digne de ce nom. Mais là on entre dans un univers qu’un maître de conférence ne peut pas comprendre à savoir : "Mettre un terme définitif à la sélection et à la pseudo élite qui en découle".

Je ne parle pas d’universités qui ne sont que des réservoirs à échecs, mais si la France est réputée pour ses grandes écoles d’ingénieurs ou de commerces, c’est que depuis la maternelle l’élève est moulé dans un principe fallacieux qu’est la compétition. Et ce système de scolarité est violent autant qu’il est asocial.

De par l’importance du nombre d’étudiants, les études supérieures sont devenues le faire de lance d’une politique de castes augmentant ainsi la division entre les français. C’est comme cela que certains se pensant plus intelligent que d’autre parce qu’ils ont un beau diplôme de l’ENA finissent par dire : " On n’est pas dans le même camp !" Je suis certain que ce genre d’individu se presserait à l’un de vos conférences non pas pour y écouter ce que vous avez à dire (il serait bien incapable de comprendre le début d’une phrase) mais pour y faire « figure ». C’est aussi à cela que servent les universités françaises

Cependant, il existe des pays où poursuive des études universitaires est plus motivé par un désir d’enrichissement intellectuel que par une obligation d’obtenir un savoir. Dans ces même pays, l’étudiant est salarié jusqu’à la fin de ses études quelque soit le temps qu’il met pour, non pas obtenir un diplôme, mais arriver à la fin de son cursus (ce qui n’est pas la même chose). Vous vous en doutez, ce pays n’est pas la France. L’espoir est donc ailleurs que dans notre hexagone.


Voir ce commentaire dans son contexte