Le film décrit la banlieue telle qu’elle est, que beaucoup ne connaissent pas.

La paupérisation d’aujourd’hui née de la crise du capitalisme, affecte en premier lieu ceux qui sont déjà pauvres. Ce n’est pas une question de races ou d’étrangers trop nombreux. Le 93 a toujours été habité par des « étrangers » . A Saint-Denis il y avait le quartier des Francs-Moisins, mal famé depuis le Moyen-Age et au début du XXe siècle la ville était devenue un repère de Bretons.

.Mais comme il y avait du boulot le lien social existait. Momo ne voyait pas l’intérêt de faire l’intégriste ou de dealer du shit.

Vous reconnaissez d’ailleurs — parce que vous êtes du coin, comme moi — qu’on s’entendait assez bien entre résidents, qu’on soit Maghrébins, Noirs ou Rouquins, qu’il y avait, qu’il y a, des gens supers...