Commentaire de Fergus
sur Quand mariage et travail riment avec prostitution
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
@ Et hop !
« La prostitution est quelque chose de très précis : c’est accorder des faveurs sexuelles à des inconnus (ou sans affinité) contre un paiement en argent. »
Pas d’accord. Vous citez là la définition première du mot. Mais il est désormais couramment admis qu’il y a prostitution dès lors que l’on cède à un chantage ou à des pressions par pure vénalité ou pour sauvegarder un avancement en entreprise ou obtenir une investiture en politique ; voire sans pression de quelque nature !
Le mot « prostitution » est d’ailleurs fréquemment employé dans les médias ou par les philosophes pour désigner des conduites n’ayant rien à voir avec l’exploitation sexuelle. Et cela depuis le 18e siècle ! Un exemple : « La plupart des hommes célèbres meurent dans un véritable état de prostitution. Finir comme Sieyès ou comme Rossini, en philosophe repu ou en artiste désabusé » (Sainte-Beuve, Poisons,1869, p. 18).