@velosolex
Je partage globalement votre récit. Moi aussi j’ai rêvé et je rêve avec mes livres.
Oh, pas prétentieux : des polars, presque que des polars. James Lee Burke me fait vivre le désarroi de la Louisiane et les fantômes du Texas ; Daniel Woodrell m’a introduit dans tout ce que les Ozarks ont de plus bouseux. Charles Williams porte un regard lucide et sardonique surr la bourgeoisie cupide de Floride, Donald Westlake entraine avec un immense éclat de rire dans la vie trépidante new-yorkaise. J’ai lu plusieurs fois la quasi-totalité de l’oeuvre de John Updike, j’ai évolué avec lui de 1960 à nos jours : la sexualité, l’urbanisme la vie de couple, les espoirs et les désarrois. 
Et je n’ai jamais mis les pieds aux USA.
Je tremble encore au souvenir de ’« La Route », malgré la lueur finale, mais je ne l’ai jamais pris comme une métaphore de l’Amérique mais de notre monde dans son ensemble.
Et si le gros Donaid n’est pas une image rêvée pour une jeunesse en désarroi, ce n’est pas le pire.
Et quand j’écoute Candace Owens à la tribume, je me dis que ce pays n’est pas mort !
Biden...bof !