Dans les années 90 mon gamin me prenait la tête pour avoir un tamagushi, un truc électronque pour les gamins, qui était une sorte d’avatar d’un bébé qu’il fallait nourrir, et satisfaire en besoins alimentaires. .C’était devenu viral chez les gamins. Je lui en ai fait un en bois, avec deux chevilles à planter dans un trou, correspondant l’une au sommeil, et l’autre à l’alimentation. C’était les deux applis...

Ca l’a fait quand même rigoler, mais un peu jaune. J’observe que ce machin était l’ancêtre du smartphone. La même addiction futile. Tout à été écrit sur ce machin pour ceux qui savant encore lire, à l’époque de l’espionnage consentant et généralisé. Je me refuse à changer mon vieux portable basique, qui a dix ans...Je me suis équipé uniquement quand les cabines ont disparu. Indécrottable, hostile à tous ces gens la tête dans le guidon de leur smartphone, étrangers au monde. La plupart du temps, je ne l’ai même pas dans ma poche. Par chance et par désir, je suis maintenant dans une région très peu connectée, où ce sont encore les menhirs et les pierres telluriques qui servent à communiquer, en attendant le collapsus général