Commentaire de soi même
sur Haïti, cauchemars et espoirs


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soi même 13 janvier 2020 01:04

http://www.slate.fr/story/15723/haiti-%C2%ABpays-maudit%C2%BB-nen-rajoutez-pas

Haïti, « pays maudit » : n’en rajoutez pas !

https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-05-janvier-2020

Entre ruines et violence, Haïti aspire à la démocratie

Des gens marchent sur la route, déserte avant les fusillades de gangs, au centre-ville de Port-au-Prince, le 20 décembre 2019. © AFP / Chandan Khanna

L’ancienne « Perle des Antilles » est devenue l’un des pays les moins sûrs du monde. Certains quartiers de la capitale sont tenus par des gangs de bandits qui entretiennent des rapports plus que troubles avec les autorités, et depuis le départ de la MINUSTAH, force de maintien de l’ordre dépêchée par l’ONU, la criminalité a explosé.

Les réseaux sociaux servent de caisse de résonance aux exactions commises par des chefs de gangs aux comportements moyenâgeux. Pour faire régner l’ordre, le gouvernement ne dispose que d’une police de 15 000 hommes, mal équipés, mal formés et… mal payés. Jimmy Cherizier, alias Barbecue, est lui-même un ancien policier.

Les tirs d’armes à feu sont fréquents dans les quartiers, et les kidnappings sont monnaie courante. Au cours de son reportage, Vanessa Descouraux en a été témoin, l’intervention de son chauffeur permettant en prévenant des policiers, l’arrestation, en plein jour, d’hommes en armes qui avaient ligoté un Haïtien et l’entraînaient vers une de ces zones de non-droit comme il en existe de nombreuses autour de Port-au-Prince.

Lundi 13 janvier, le lendemain du dixième anniversaire du séisme de 2010, Haïti va connaître un énième virage politique. La Chambre des députés sera constitutionnellement caduque ainsi que les mandats de près de la moitié des sénateurs. Comme aucune élection n’a été convoquée, le Président Jovenel devra gouverner par décret, avec donc les pleins pouvoirs pour son gouvernement.

Dans un pays où les inégalités sociales s’accentuent et où les plus pauvres vivent avec moins de deux dollars par jour, tous les ingrédients pour une nouvelle période de troubles sont donc réunis.

À la faveur d’une période de relative accalmie, Vanessa Descouraux a pu se rendre à Port-au-Prince pour nous proposer ce reportage, « Entre ruines et violence, Haïti aspire à la démocratie »


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