En physique les effets précèdent les causes, la « flèche du temps » interdisant à échelle macroscopique le contraire. Si nous sommes confrontés de plus en plus à des bactéries (poly) résistantes à nos antibiotiques ou à de nouveaux virus, c’est essentiellement parce que nous mangeons (inutilement) de la viande. Le déni de cette réalité implacable montre bien où nous en sommes sur ce sujet. Notre emprise sur les espaces naturels doit grandir pour tenir compte du fait que nous sommes bien plus nombreux que dans le passé et qu’il faut multiplier par un facteur 4, les surfaces agricoles pour passer d’une alimentation très végétalisée à une alimentation européenne ou américaine standard de nos jours et élever la majorité des animaux de boucherie en confinement pathogène.

Conséquence : nous entrons en contact avec plus de virus que dans le passé.
L’extrême mobilité devenue norme, facilite grandement bien sûr tout départ d’infection, où qu’elle survienne.
Dans ces conditions le port du masque est un pis aller pour ne pas reconnaître les causes et notre incapacité à anticiper les problèmes occasionnés par ces causes parfaitement assumées.
Vu nos connaissances actuelles sur la maladie, il est fort possible que l’immunité collective soit atteinte avant que tout vaccin devienne opérationnel et que la meilleure prise en charge médicale fasse baisser le taux de létalité. Porter le masque dans des endroits publics confinés et/ou ventilés me semble une relative protection personnelle à ne pas négliger.
Avec des rebelles dont le signe de ralliement serait le refus du port du masque, le système économique actuel n’aurait rien à craindre...