Commentaire de Yanleroc
sur Appuyons nos médecins qui soignent et prescrivent


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Yanleroc Yanleroc 24 août 2020 16:51

Suite et fin : La montée vertigineuse des taux se traduisait par une hausse équivalente des intérêts sur les prêts étrangers ; pour les honorer, les pays devaient souvent contracter d’autres prêts. La spirale de l’endettement était née. En Argentine, la dette déjà énorme laissée par la junte, 45 milliards de dollars, crût rapidement et s’établit à 65 milliards de dollars en 1989. La même situation se répéta dans les pays pauvres du monde entier. C’est après le choc Volcker que la dette du Brésil explosa, passant de 50 milliards à 100 milliards de dollars en six ans. De nombreux pays d’Afrique ayant contracté des emprunts massifs dans les années 1970 vécurent le même drame : pendant cette courte période, la dette du Nigeria passa de 9 milliards à 29 milliards de dollars.

Enfin il y a encore mieux pour soumettre les gens. La grande coupure, qu’a évoquée le général de l’OTAN Barrons au journal Der Spiegel. Va-ce nous arriver ? Va-t-on couper pour imposer ce grand Reset de Davos eau, électricité, comptes bancaires ? Cela commence à se passer un peu partout (New York, Los Angeles, Madrid, etc.). L’effet est garanti :

De nombreux Irakiens affirment que la destruction du réseau téléphonique fut, du point de vue psychologique, l’aspect le plus cruel de l’attaque aérienne. Entendre et sentir des bombes exploser un peu partout et ne pas pouvoir prendre des nouvelles d’êtres chers vivant tout près ou rassurer des Parents terrifiés établis à l’étranger était un véritable supplice. Les journalistes affectés à la couverture de la guerre étaient assaillis par des habitants de la ville qui les suppliaient de leur prêter leur téléphone par satellite ou glissaient dans leurs mains des bouts de papier sur lesquels étaient griffonnés des numéros et les imploraient de bien vouloir téléphoner à un frère ou à un oncle.

Les coupures d’électricité ont commencé dans New York vidée de ses riches. Voici l’effet en Irak au temps des bushmen :

Ensuite, on s’attaqua à la vue. « On n’entendit aucun bruit d’explosion, à part les habituels bombardements menés en début de soirée, mais, en un instant, une ville de cinq millions d’habitants fut plongée dans une nuit terrible, sans fin », signala The Guardian dans son édition du 4 avril. Seuls « les phares des voitures trouaient les ténèbres ». Séquestrés chez eux, les habitants de la ville ne se parlaient plus, ne s’entendaient plus, ne voyaient plus à l’extérieur. Tel le prisonnier à destination d’un site noir de la CIA, la ville tout entière était enchaînée et revêtue d’une cagoule. Viendrait ensuite le moment de la dépouiller.

Ces derniers mots nous résument : nous sommes enchaînés, cagoulés, et progressivement dépouillés.

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

Les grands auteurs et la théorie de la conspiration Chroniques sur la Fin de l’Histoire LA CULTURE COMME ARME DE DESTRUCTION MASSIVE Machiavel et les armes de migration massive : Chroniques apocalyptiques Sources

Naomi Klein, la stratégie de choc, Le Méac, Actes Sud


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