Commentaire de Séraphin Lampion
sur Analyse du mouvement des Gilets Jaunes
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Les gilets jaunes demandaient sur Internet et lors des manifestations la mise en place d’une « démocratie directe », et dans une tribune publiée le 2 décembre 2018, l’ouverture d’États généraux de la fiscalité, l’organisation fréquente de référendums sur les grandes orientations sociales et sociétales et l’adoption du scrutin proportionnel pour les élections législatives.
À partir de décembre 2018, l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) est devenue la principale revendication du mouvement pour pouvoir légiférer sans passer par le Parlement, la « démocratie directe » Suisse étant prise comme exemple.
Quel que soit le système sociopolitique visé, resté flou, tout ça ne s’accorde guère avec l’idée d’un « chef d’état » providentiel évoqué en conclusion par l’auteur : « les citoyens ont besoin d’un chef d’État qui leur montre la voie à suivre ».
Celui qui montre la voie se traduit en Italien par Dce (ducere = conduire), et en allemand par Führer (guide). Si l’idée, c’est « Ein Volk, ein Reich, ein Führer ! », vous pouvez garder vos avis pour vous.