Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.
sur L'homme créature divine ?


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 septembre 2020 10:37

Le darwinisme me semble totalement dépassé. L’instinct animal est limité à sa survie. A la différence de l’animal (ou d’un certain nombre,... tout le monde ne se pose pas la question du sens de son existence et se limite aussi à survivre), l’homme étant plus longtemps dépendant de son entourage pour sa survie est confronté à un moment à son « je » (stade du miroir chez Lacan). La prise de conscience de l’existence d’un « je » différent des autres est un moment d’immense détresse et d’impuissance dans lequel se construit le plus souvent une illusion compensatoire, l’existence d’un autre protecteur et bienveillant qui nous tire vers le haut (verticalisation de l’humain). Ce Dieu (extérieur) on intériorisé (idéal du moi) nous écarte de notre animalité (le pervers-narcissique n’a pas d’idéal du moi ou surmoi et ce n’est pas par hasard que comme les vampires son image ne se reflète pas dans le miroir, il n’a pas d’ombre). L’humain a atteint un stade plus élevé que l’homme : il a une instance surmoïque (dans le meilleur des cas). Contrairement à l’animal, il peut se « tuer » pour une cause, son honneur, sa dignité. L’image qu’il a de lui est plus forte que sa survie. Revoyant ce film : IDIOCRASIE, je me dis qu’il est impossible que l’évolution humaine puisse dépasser le niveau le plus élevé de l’humanité (PLATON, FREUD, PYTHAGORE,...et tant d’autres). Le chaînon manquant entre l’animal et l’humain, c’est sa conscience divine sans laquelle il ne peut que régresser. Le transhumanisme et toutes es ses foutaises sont de régressions de l’humains. Sans la conscience de sa mort et par conséquent d’un dieu (le surmoi : je ne peux nuire à autrui), l’homme ne relève plus la tête vers le ciel mais regarde ses pieds et finira à quatre pattes.


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