Commentaire de Régis DESMARAIS
sur Mascarades et contrôles politico-sanitaires : quand la France et l'Europe s'étouffent. Arrêt cardiaque possible


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Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 25 septembre 2020 23:44

Bonjour et bravo pour cet article passionnant et si éclairant sur l’état inquiétant de notre monde. Le crime, ombre fatale de la liberté…. mais alors d’une liberté aveugle, conditionnée et mise en cage. Une liberté qui a perdu de vue que le seul acte de liberté devant avoir prééminence sur les autres actes de liberté est la liberté d’assurer sa survie, collective, dans un monde dangereux car sans doute déserté des dieux …

Le système économique actuel, qui a modelé tant de chose sur cette planète, a dramatiquement déformé nos modes de pensées et de perception de ce que nous sommes et de ce qui nous est vital et nécessaire. Il y a ceux qui reproduisent, au point d’oublier leur exercice de mimétisme, le comportement et les mots d’une classe dirigeante, ou du moins de sa fraction visible, apparente. Cette classe dirigeante visible, et copiée, est en fait moins dirigeante que servante de la face cachée de l’iceberg. Ceux qui reproduisent, on les appellera les suiveurs. Il y a ceux qui assistent à cette vague de mimétisme sans en déceler toujours l’importance et le danger. Il y a ceux, enfin, qui définissent les « modèles à copier », c’est-à-dire ceux qui constituent cette face cachée de l’Iceberg.

Le capitalisme financier a déformé notre cadre de vie, notre mental et nos savoirs au point de développer une forme de « niaiserie intellectuelle » qui s’est répandue au sein des « élites apparentes » et de leurs copistes. Cette niaiserie, ou crétinerie, fait dire blanc un jour, puis noir un autre jour ; les masques ne servent pas puis ils servent, le masque ne protège pas du petit virus de la grippe mais il protège du gros coronavirus… L’abrutissement, induit par le système économique, a érigé un mur entre ce qui est et ce qui est perçu. Des scientifiques peuvent démontrer, chiffres à l’appui, que telles ou telles décisions est folles, en décalage avec le réel, mais cette démonstration est peine perdue. En effet, beaucoup ne peuvent ni concevoir l’hypothèse même d’une folie entachant cette décision, ni la débusquer avec l’aide de ces scientifiques. La société d’aujourd’hui est hélas constituée de cette armée de suiveurs, sans capacité de pensée propre et sans capacité d’utilisation des outils mis à leur disposition pour décrypter et comprendre le réel. C’est un peu comme si une part de l’humanité avait démissionné de son rôle d’être vivant et d’être volontariste dans sa volonté de vivre. Le masque doit sauver des vies alors que dans les faits, il tue celles et ceux qui ne sont pas encore inclus dans le groupe des suiveurs, des copistes de la fausse élite.

Tout n’est pas sombre. Il y a tous ceux que j’ai décrits mais il y a aussi tous ceux qui, par une sorte de miracle, ont perçu les dangers et les supercheries du système. Ils constituent l’autre part de l’humanité, celle qui a conservé le lien avec ses ancêtres, celle qui entend établir des ponts avec les générations futures. Notre monde vit des heures inquiétantes mais il n’est pas encore perdu ou du moins dans l’incapacité de se renouveler en mieux. Il est possible encore de dénoncer les mascarades, de rabattre les cartes pour mettre en valeur ce qui est essentiel (la défense des libertés face à des mesures destinées à maximiser le contrôle des populations ; la préservation de la santé et de l’intégrité de nos corps face à des velléités de vaccination douteuses) et mettre en retrait ce qui est accessoire, anecdotique et circonstancié dans un espace géographique et temporel limité (tel ou tel attentat dans une ville, aussi cruel et injuste soit-il car n’oublions pas : le seul attentat qui doit mériter aujourd’hui la Une permanente des médias est cette façon de terroriser les populations dans le cadre de la crise sanitaire ).

Ainsi, si votre article est inquiétant par ce qu’il donne à voir du monde, je serais pour ma part encore optimiste pour l’avenir : il y a une Résistance qui se développe, et elle le fait, car une prise de conscience est en cours. Nous sommes incontestablement entrés dans une période intermédiaire, à la manière de celle qui séparait les empires de l’antique Egypte : un monde se délite, un chaos se développe mais tout cela préfigure un monde nouveau et ce monde nouveau ne sera pas déterminé par ceux de la face cachée de l’Iceberg… là réside mon optimisme.  


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