Commentaire de Claudec
sur Vers une transition écologique ?
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Écologiquement, la première transition dont il importerait qu’elle soit rapide, est la transition démographique, par laquelle passe toutes ses autres formes et bigoteries.
Or l’humanité n’en prend pas le chemin. Après que la population humaine mondiale ait augmentée, en moyenne, d’environ 10 500 individus chaque jour depuis le début de notre ère, ce chiffre est actuellement de 220 000 chaque jour et sera, selon hypothèses haute ou basse des projections de l’ONU, de 125 à plus de 300 000 dans moins d’un siècle, après 250 000 en l’an 2 030. Ce sont donc 11 Milliards d’humains qui s’annoncent pour le prochain siècle ; à supposer qu’ils l’atteignent. Quand la fécondité des pays avancés régresse (à contre-temps), celle des pays pauvres tarde à faire de même, en dépit d’une évolution favorable de quelques pays concernés.
Si rien ne change rapidement – comme avec un virus par exemple – il est donc inéluctable que l’humanité soit conduite à choisir entre sauver des vies et sauver l’espèce. Et si la dénatalité peut y suffire, ce ne sera pas sans les plus grandes difficultés.
Davantage soucieux du nombre que du bien-être de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent, tous les pouvoirs, du religieux au politique en passant par le parental, ont toujours encouragé l’homme à se multiplier. À eux dorénavant de (reconnaître) et réparer leurs abus et ceux auxquels ils ont entraînés leurs fidèles, leurs électeurs, leurs sujets, et autres partisans et ouailles bêlantes en tous genres.