Commentaire de Jacques Pollini
sur Traitements à base d'hydroxychloroquine et azithromycine face à la pandémie COVID-19 : réflexions épistémologiques pour une sortie du déni


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Jacques Pollini Jacques Pollini 28 octobre 2020 14:40

@DACH
En ce qui concerne le principe de precaution, je prend position en sa faveur mais il faut distinguer differentes situations, ce que je peux clarifier dans une version future. Une fois que l’on a defini la theorie qui s’accorde le mieux avec les faits, on l’adopte, meme si on n’est pas sur, par precaution. C’est pourquoi on devrait banir les produits pour lesquels on a de fortes presomptions de toxicite meme si on n’a pas de preuve definitive de cette toxicite. Mais plus la nocivite ou le risque associe est grave, plus on doit abaisser le seuil de certitude justifiant de banir le produit. Si le risque est une deflagration planetaire, on ne le prend pas, meme si on est sur a 99% que cet evenement ne se produira pas. Donc on tiens compte a la fois de la probabilite de l’evenement negatif, et de la gravite de cet evenement, ce qui rend les debat compliques. Mais bien sur on ne peut pas tout paralyser avec le principe de precaution. On ne peut pas arreter tout ce qui presente un risque. On doit aussi s’inscrire dans une logique de cout-benefices. Sinon on interdirait le tabac et l’alcohol et on limiterait la vitesse a 5 km/h.


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