Commentaire de tomatrix
sur Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

tomatrix 31 octobre 2020 10:35

@Bernard Dugué
Bonjour, et merci pour cet article. Ça fait du bien de lire autre chose que le matraquage anxiogène dans les médias qu’on subit depuis des mois.

Je suis étonné qu’apparemment la majorité des Français accepte cette mesure brutale qu’est le confinement à la façon française. Est-ce peut-être une fausse impression ? (Question à moi et à vous tous)

Moi je le vis très mal. Je suis un retraite avec une petite retraite vivant seul. Ma vie sociale depuis le printemps est au point zéro.

Normalement ce n’est pas un problème pour moi de ne pas avoir beaucoup de contacts, ayant une personnalité d’introverti. Je fais des balades à pieds, des kilomètres en vélo (visites de musée, lecture...). Ces activités physiques en plein air me font un bien fou. Elles me donnent de l’énergie et maintiennent mon équilibre.

Ce reconfinement pourrit mon état physique et mental.

Après l’annonce de ce malheur jeudi soir à 20h je n’ai pas dormi de la nuit. Ce matin je vois le beau ciel bleu et je n’ai pas le droit d’en profiter.
Ça me mine le moral.

À peine le reconfinement en place depuis 24 heures, il y a déjà un article sur franceinfo : « Pourquoi le confinement pourrait durer au-delà du 1er décembre ». Et d’après Castex, le gouvernement finira le confinement par un couvre-feu.

Est-ce que le virus aura disparu après le confinement ? Bien sûr que non. Du coup, cette nuit je voyais ma vie de retraité comme une alternance entre reconfinement, re-couvre-freu, fin de couvre-feu et re-reconfinement. Je n’en voit pas le bout. Ça va même jusqu’au point de réfléchir, si cette vie vaut encore le coup d’être vécue.

Je vous inquiétez pas, je ne vais pas me flinguer tout de suite. C’est juste pour dire que je gamberge et que je ne vais pas bien. Aussi le fait de devoir porter un masque en plein air. Je vis en banlieu, et quand je marche dans les rues non commerçantes, dans les espaces verts, des parcs, ou quand je fais une promenade nocture, je croise très peu de monde ou personne. Un piéton tous les 100 mètres. Je protège qui avec mon masque quand autour de moi il n’y a personne ? Peut-être les arbres et les oiseaux ?

Je pense à une pétition qu’il y a eu pendant le premier confinement. Elle demandait l’ouverture des parcs et l’autorisation de faire des balades en forêt, en montagne, au bord de la mer, dans la nature. Elle a eu des dizaines de milliers de signatures en très peu de temps. Le gouvernemente n’a pas bougé. Or, rester à la maison quand on habite dans un coin perdu n’a aucun sens. En ville, rétrécir l’espace où les gens peuvent bouger, c’est augmenter la densité de la population. J’ai cru comprendre que la distance physique (et pas sociale !) serait bien pour se protéger ? J’ai pensé que l’activité physique en plein air renforce les défenses immunitaires ? Mais j’ai abandonné l’idée de vouloir comprendre les incohérences.

Désolé d’avoir fait part de ma grogne, mais j’ai eu envie de la partager.

Faites attention à vous et bon courage.


Voir ce commentaire dans son contexte