Commentaire de Scipion
sur Jean-François Copé « desserre le string »


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Scipion (---.---.97.246) 11 mai 2006 23:32

« Je pense surtout que Laurence Parisot, en bonne ex-présidente d’IPSOS, sent que le vent est en train de tourner et qu’à la limite, elle ferait mieux d’anticiper une éventuelle victoire de la gauche en se la jouant plus coulante sur le volet social. » (Ludovic Charpentier)

Si Sarkozy parvient à se concilier, sur la question étrangère, les électeurs de la droite nationale pour le second tour, la gauche est cuite avec un écart record pour un duel « vraie gauche-fausse droite »..

C’est le prix de trente ans de conneries fondées sur les dogmes absurdes d’un internationalisme virtuel qui risquait de devenir effectif - c’est-à-dire plus du tout tenable -, du moment que la planète se transformait en village global et qu’il s’avérait qu’il y avait, ailleurs, des damnés de la terre, beaucoup plus damnés qu’ici, dont les yeux exorbités trahissaient les appétîts et les convoitises...

Entre deux flûtes de champagne et deux toasts au caviar, les distingués brainstormeurs du PS n’ont rien vu venir, même pas qu’ils n’étaient plus en prise avec rien, à l’abri de leurs liquettes immaculées et encravatées de Golden Boys de la Sociale, s’agitant dignement à faire perdre Jospin dans les bureaux, rupin et design, de la rue de Solférino...

Bref, le train de l’histoire a passé et ils sont restés sur le quai... Au bout du quai, en fait... Là, où sont les ballots... Et avec les 16 % de leur malencontreux candidat malheureux, ils n’ont déjà plus tenu qu’un rôle de complément superfétatoire dans la réélection de Calamiteux Jack.

Le Florentin peut être content de n’être plus là pour voir ça...


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