« Loin de faire l’unanimité parmi ses collègues, la bêtise, le manque de courage, le conformisme voire des sympathies pro-islamistes ressortent de la part de certains d’entre eux. »

Ce que vous qualifiez de « bêtise », « manque de courage », conformisme« voire »sympathie pro-islamiste« , ne relève-t-il tout simplement de l’ABC de la pédagogie ???

Dans une start-up »France« en croisade contre les »fake news« , assimilant désormais toute critique du sionisme à de l’anti-sémitisme et déléguant la censure des contenus gênants (populistes, complotistes, gilets jaunistes, anti-vaccinaux, ...) à la sous-traitance des GAFAM, notre sacro-sainte Liberté d’Expression apparaît toujours plus se réduire aux seules caricatures provocatrices de Charlie - qui pratique une liberté d’expression à géométrie à tout le moins variable -, et prétextes à chaque réaction des plus ignares et fanatiques à une surveillance électronique toujours plus étroite des communications de l’ensemble de ses citoyens !

Si cette liberté d’expression »résiduelle« s’entend bien comme allant jusqu’au »droit de blasphémer« , soit la non-interdiction d’insulter le dieu ou le prophète d’autrui et par là s’exposer à froisser ses fidèles, est-il pour autant indispensable pour son enseignement de l’illustrer par les plus polémiques de ses outrances, au risque soit de choquer une part des élèves, soit devoir les diviser pour ménager la susceptibilité de certain-e-s (ce qui n’a rien de très »laïc" !) pour ne proposer qu’à une partie d’entre eux de prendre connaissance de certains des contenus proposés pour le cours !

Êtes-vous bien sûr que la liberté d’expression et le principe de laïcité républicaine y trouvent plus leur compte que la pédagogie ???