Commentaire de Étirév
sur Un Eternel retour est proche pour une nouvelle humanité. Zarathoustra : Je péris en tant qu'annonciateur. Ne le voit-on pas avec le Covid ?


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Étirév 8 janvier 2021 12:42

Derrière les fausses luttes de classes de Marx se cache en réalité les luttes de sexes.
Ces luttes de sexes sont la véritable histoire morale de l’humanité. Ce sont elles qui ont créé les douleurs du monde et non les luttes de classes.
Rappelons comment, dans la jeunesse de l’humanité, et notamment dans l’Inde du temps du Véda, était organisé l’ordre social.
La pierre fondamentale de l’ordre social dans l’Inde, c’est la division en castes.
La première origine des castes se trouve dans la primitive religion naturelle. Religion signifie relier, pour se relier, il faut observer les rapports mutuels des êtres différents : masculin et féminin ; violer cette loi en nivelant les sexes que la nature a faits dissemblables, c’est créer le désordre.
Primitivement, au-dessus des divisions masculines se trouvait le sexe féminin, sexe spirituel, sexe à part. C’est pour cela que l’on disait : les dêvas et les hommes, ce qui plus tard est devenu les dieux et les hommes.
Cette division si naturelle de l’humanité suivant les facultés de chacun avait donné tant de force à la primitive organisation sociale, qu’elle fut la base réelle du bonheur de tous, résumé dans ce beau titre : « l’âge d’or », et de la grande civilisation qui dura si longtemps et qui fut le fonds dans lequel toutes les nations ont puisé.
C’est la prétention à l’égalité qui germe dans le Cœur des envieux, des niveleurs, qui causa tous les désordres dont l’humanité eut à souffrir dans les temps d’erreurs et de despotisme.
« Le système des castes dura sans s’altérer pendant l’immense période de 50 siècles », dit Marius Fontane.
La première caste était celle des Dêvas. Toute femme y participait, parce qu’elle représentait le privilège de la nature féminine, et non des facultés spéciales. Cependant, au sommet de la caste divine étaient les grandes Déesses, puis les Prêtresses qui dirigeaient la vie morale, qui instruisaient les enfants, qui étaient les éducatrices, celles qui dirigent et éclairent la vie humaine.
C’est après cette séparation des sexes que les hommes sont divisés en trois catégories, qui représentent les degrés de l’initiation dans les anciens Mystères.
Première caste
Les Kshatriyas (ou Kshatras). C’est la première caste masculine : les chevaliers qui protègent les Dêvas. C’est la force qui soutient l’esprit en le faisant respecter.
Deuxième caste
Les Vaiçyas (marchands, cultivateurs). Cette caste comprend les hommes dont les facultés mentales ne sont pas très développées, ceux qui ne lisent pas le Véda, mais donnent leur vie au trafic, laissant à d’autres les préoccupations de la vie intellectuelle.
Troisième caste
Celle des Coudras, qui sont des travailleurs qui font un travail manuel sans y employer d’intelligence ; ce sont des inférieurs qui ne peuvent qu’obéir et servir les autres, parce que les facultés supérieures de l’esprit leur manquent.
Cette division sociale représente une loi réellement divine, c’est-à-dire érigée suivant la connaissance de la nature humaine.
C’est la science absolue, qui engendre la justice intégrale.
En dehors de toutes les castes se trouvent les Parias, les rejetés, ceux qui, doués d’une mauvaise nature, se sont révoltés contre la Vérité, contre la justice, contre la Loi morale. Ce sont les avilis, ceux qui ont perdu le sens moral, ce sont les décastés de toute catégorie. Ce sont eux qui règnent aujourd’hui.
Dans son ouvrage « Autorité Spirituelle et Pouvoir Temporel », René Guénon écrivait à propos des Hindous et la Loi de Manu (qui signifie « Mère ») : « Le principe de l’institution des castes, si complètement incompris des Occidentaux, n’est pas autre chose que la différence de nature qui existe entre les individus humains, et qui établit parmi eux une hiérarchie dont la méconnaissance ne peut amener que le désordre et la confusion. C’est précisément cette méconnaissance qui est impliquée dans la théorie « égalitaire » des « Lumières » (« Ténèbres » serait plus juste) si chère au monde moderne, théorie qui est contraire à tous les faits les mieux établis, et qui est même démentie par la simple observation courante, puisque l’égalité n’existe nulle part en réalité ».
L’INDE ANCESTRALE(partie « Hindous » de l’article)
NB : Zoroastre en Perse, est, comme Vyâsa en Inde, comme Confucius en Chine, le masculinisateur des écrits sacrés.
C’est donc le premier Zoroastre (Zarathustra) qui fut le promoteur de la révolution religieuse chez les Iraniens et le fondateur du sacerdoce masculin.
A moins, cependant, que des Prêtres obscurs n’aient créé la légende de Zoroastre pour donner à leur nouvelle institution un fondateur entouré d’un prestige presque divin.
L’existence de Zoroastre (ce personnage qui a quatorze apparitions destinées sans doute à copier les incarnations de Vishnou) est légendaire, aucun fait historique ne l’a jamais confirmée, elle est restée enveloppée d’obscurité, quoiqu’il soit devenu un des prophètes les plus célèbres parmi ceux qui ont attaché leur nom à une religion.
Toute la morale de Zoroastre est basée sur le système hypocrite qui consiste à prendre dans l’ancienne religion les idées féminines et à les donner comme des idées nouvelles émanées de l’esprit de l’homme, tant qu’il s’agit d’idées générales.
D’après le Zend-Avesta, qui est le Livre sacré des anciens iraniens, Ormuzd (principe du bien) promet : « Mais à la fin des temps, je vous rétablirai dans votre premier état, et vous retournerez en moi. ».


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