Je crains qu’il n’y ait un énorme malentendu dans votre chiffre de 3 %. Tel que vous le présentez, cela signifierait qu’une énorme majorité de gens (97 %) sont porteurs d’une quantité infinitésimale de virus (viable ou non, peu importe puisque le PCR ne fait pas la différence). On se demande bien pourquoi puisque les contaminés deviennent assez vite négatifs au tests PCR, en quelques semaines. Il existe des patients qui restent positifs plusieurs mois mais ils sont rares. Je me demande si les 3 % ne désignent pas plutôt les échantillons qui DEVIENNENT positifs à partir de 35 cycles !

Si votre chiffre est exact, pourquoi un positif sur deux a-t-il des symptômes en France ? (SPF ici, ici, ici et ici par ex.) Cette proportion est à peu près identique à celle que l’on trouve ailleurs.

Si votre chiffre est exact, pourquoi ai-je une douzaine de malades dans mon entourage ? Le taux d’incidence hebdomadaire est actuellement de 211 / 100k habitants (covidtracker ; je n’ai pas trouvé de moyenne historique), soit 0,211 % de chance de tomber sur une personne contaminée. Si l’on en garde seulement 3 %, cela donne 0,00633 %. Environ la moitié n’ont pas de symptômes, soit 0,0032 %. Multiplié par 44 semaines (onze mois), cela donne 0,139 % de chance de croiser un malade au cours des onze derniers mois, soit un peu plus d’une chance sur mille. Et pourtant, j’ai 6 formes légères, 6 formes sévères et 2 décès dans mon entourage (famille, collègues, amis, voisins, etc.). J’ai eu (selon votre chiffre) 14 fois une chance sur mille ! Je devrais jouer au Loto !