Commentaire de perlseb
sur Véhicule électrique : demi-progrès, fausse solution


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perlseb 15 février 2021 18:36

@jjwaDal
Effectivement, la nouvelle voiture électrique est très jeune (je ne parle pas de la « jamais contente »).
Et déjà, Tesla concurrence les grosses berlines allemandes. Mais ça ne va pas s’arrêter là. Lorsque son système de conduite autonome sera au niveau 5 (on en est tout près) alors aucune voiture à essence ne rivalisera avec les Tesla. Je ne suis pas un pro-Tesla, et en tant qu’ingénieur électricien, ça me fait mal au coeur d’avoir connu presque 3 ans de chômage en France et de n’avoir jamais travaillé dans mon domaine. Mais il faut bien reconnaître que l’auteur, sur ce sujet, ne voit pas les nouvelles possibilités.

D’ailleurs Elon Musk dit clairement que la voiture personnelle ne sera plus utile. Si une voiture dure plusieurs millions de km (sans changer de batterie, évidemment) qu’elle est autonome de niveau 5, alors il y aura quelques propriétaires de voitures autonomes (assez chères, il est vrai) qui pourront la louer à la course (c’est déjà prévu). Entre nous, la voiture à essence a toujours été de l’obsolescence programmée. Les garagistes vont faire faillites en nombre avec le véhicule électrique et ça prouve bien que le véhicule thermique était une vache à lait très coûteuse. C’est aussi pour cela que les anciens constructeurs ne veulent pas de la voiture électrique.

Quant à l’énergie pour faire fonctionner tout ça ? Le solaire, évidemment (beaucoup plus propre et beaucoup moins cher que la fission et même que la fusion si on la maîtrisait : la fusion est déjà morte, à part pour ceux qui envisagent des voyages interstellaires !). Pour le solaire, il suffit de coopérer avec les pays qui ont la « chance » de posséder des déserts (au lieu de générer des guerres, peut-être justement pour prolonger autant qu’on peut le pétrole d’ailleurs). Les batteries stationnaires de durée illimitée (pour stockage journalier) et bon marché commencent à être déployées.

Si on est resté bloqué avec le pétrole, c’est bien parce que les décideurs ont horreur du changement (ça pourrait modifier leur statut). Mais si la France qui n’a jamais eu de pétrole avait continué à investir massivement dès le premier choc pétrolier (sur les batteries, sur le solaire, etc...), elle aurait pu avoir une avance gigantesque. On a préféré créer une dette et le chômage qui va avec, toutes catégories confondues depuis la chute du bloc soviétique.


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