Commentaire de Eric F
sur Inquiétudes, variants et Covid-19 : photographie de l'épidémie à la mi-février


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Eric F Eric F 18 février 2021 18:53

@Legestr glaz
Ce n’est pas une « opinion non examinée », mais la synthèse des différentes contributions. Vous focalisez sur le seul et unique vecteur par « aérosols », alors que c’est un parmi les trois, je ne conteste absolument pas son importance. Mais je ne suis pas l’inventeur de la notion de distanciation que vous rejetez, et par ailleurs la notion d’espace par personne diminue également la concentration de vapeurs en suspension éventuellement infectée, donc la charge virale dans l’air ambiant.

Quant aux masques, il y a eu effectivement évolution de la position « occidentale » et celle des organismes institutionnels, mais en Asie ils l’ont d’emblée préconisé -et déjà lors d’épidémies précédentes- avec succès.
C’est donc vous qui vous arcboutez sur une opinion basée sur des études dans d’autres contextes. Les hospitaliers du monde entier utilisent depuis des décennies des masques en environnement de maladie infectieuses respiratoires, et vous les considérez comme des cons. Ce n’est pas mon point de vue.
Par ailleurs, si le R0 du covid a été divisé par deux par rapport à Mars 2020, ce n’est pas par l’opération du Saint Esprit, mais bien par les mesures de distanciation, la généralisation du masque en espace public clos(*), et le lavage des mains.
Pour la contamination par aérosols, les masques basiques sont moins efficaces, d’où la préconisation par certains pays de FFP2 « grand public » dans les transports, et le retrait de l’autorisation des masques « fait maison » dans les lieux publics.

INSERM (màj nov 2020)

Concrètement, en l’absence de masque, une personne infectée émet des gouttelettes chargées de virus, dont les plus grosses se déposent par gravité sur les surfaces à proximité immédiate. Une personne saine peut alors s’infecter en touchant la zone contaminée avec les mains puis en les portant à sa bouche, son nez ou ses yeux. Le virus peut persister plusieurs heures sur une surface inerte contaminée. ....

Mais ce n’est pas tout : plus le diamètre des gouttelettes émises par la personne infectée est faible, plus ces gouttelettes peuvent être entraînées à distance par l’air ambiant, et y rester en suspension. Le virus peut ainsi s’accumuler dans l’air intérieur d’un local mal ventilé et conduire à sa transmission aéroportée.

(*) pas en plein air, on en est d’accord (hormis bousculade).


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