@alinea

 sciences humaines Oh, la douche froide ! Cette expression horrible sous ta plume. Sois pseudote à jamais, toi à qui je ne sais dire les mots doux.

Nous étions dans la cour du lycée, toi tablier rose et moi premier de la classe, je venais te dire l’impossibilité de définir la réalité, l’envie que conclure ne soit pas aboutir, et tu me la joues Attalinea.

Quand la science est humaine, c’est la petite voix qui dit à la fois Eurêka et à la prochaine fois. C’est comme ça mais ça va changer. Le modèle n’est pas parfait, juste utile.

Celui qui croit que 20/20 serait signe de perfection est comme le soldat qui prend l’uniforme pour soumettre le coeur qu’il cache, sa vie, à un destin supérieur, celui du groupe. Généralisation des statuts dans la harde. J’écoutais récemment un cinéaste québécois qui constate que le bon élève est toujours le dindon de la farce. On a l’exemple Branco/Macron sous un autre article.

Je connais un bon élève et malin, très récompensé, qui donne aujourd’hui son temps de retraité à vacciner les gens. Le même qui passait un spray insecticide sur sa pelouse. Dois-je avoir confiance à sa science ? Peux-tu accéder aux conseils scientifiques y porter la graine du doute ?

Je crois que je vais t’abandonner aux griffes d’@Aristide le normalisateur. Le combat contre la fausse science m’épuise. Mon père allait à la fac de droit. Il ne pouvait pas fréquenter la fac de sociologie, ça n’existait pas.

Froideur des tabliers roses, douche écossaise, spleen des musées, bise matinale.