La « gauche » a toujours fait illusion parce que les gens, moi y compris, pensaient — à tort d’ailleurs — que ses politiques allaient faire voter des lois sociales pour contrebalancer ces décennies entières de règne de la droite (qui détricotait toute la partie sociale comme d’habitude).

Force est de constater que la gauche n’a même plus des idées dites « de gauche » et que la droite est restée fidèle à elle-même (plutôt à son électorat de riches et d’industriels véreux).

En d’autres termes, il ne reste plus concrètement que la droite ou...la droite. Effectivement, ce « grand parti » (autrefois par sa taille) a non seulement adopté progressivement les idées de son adversaire mais également été formatée sur le même modèle.

Lorsque je constate que les partis de gauche votent, sans sourciller, des lois liberticides ou folles, je me demande si les actuels « représentants de gauche » ont lu le mot « gauche » avant de postuler au parti.

Sans introspection profonde, sans révision étendue de l’idéologie et apprentissage de la signification du mot « social » (et par extension « socialisme »), il n’y aura jamais de vrai parti « de gauche » pour contrebalancer les partis des riches.

Celui de Mélanchon a été considérablement affaibli, notamment par les coups de sang de son leader, des attaques politico-judiciaires, de sa propre division entre les « tradis » et les « victimes très indirectes de la colonisation ».

De toute manière, leur programme ne tient pas la route une seule seconde et c’est bien la raison pour laquelle ils ne gagneront jamais (et qu’ils ont perdu à la dernière élection présidentielle). D’autant que, lorsque Mélanchon lui-même parle « d’arrêter le nucléaire » pour laisser place aux « énergies vertes », il y a de quoi avoir sacrément peur.

Dupont-Fainéant a un programme de droite classique digne de celui de Juppé (éliminer les fonctionnaires et sabrer dans les budgets). Ce type est un mélange de sourires et de cynisme, sous fond de révolte et de « vérité ». Et il ne pèse absolument rien dans l’électorat.

Asselineau fait du De Gaulle sans lui arriver à la cheville (charisme et programme) mais ne convainc pas non plus beaucoup de Français.

Autant dire que, au niveau électoral, on est vraiment dans la merde car deux choix s’offrent à nous (au lieu d’une multitude) : soit voter pour l’une des deux marionnettes, soit inverser la tendance en votant massivement pour un petit parti.

Le « vote blanc » n’a aucune valeur juridique — l’abstention (massive) non plus.

Autrement dit, aucune chance d’avoir un candidat autre que pro-UE pour redonner l’indépendance à notre pays et que des catastrophes à venir.