Commentaire de Robert Bibeau
sur La Grande Guerre se précise entre les États-Unis et la Chine


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Robert Bibeau Robert Bibeau 15 mars 2021 16:22

@Séraphin Lampion

Je vous assure que je n’ai ni tenté d’esquiver ni tenté de « sophismer » je n’avais tout simplement rien compris à votre post à ce que je constate. Donnez SVP la chance au coureur.

La question de la classe prolétarienne internationaliste et internationale  versus la classe grande bourgeoisie = BIG CAPITAL mondialiste et mondiale. Là je crois avoir compris.

C’est LA question de l’heure qui amène les forces révolutionnaires à se redéfinir  se reformer  loin des divisions de la gauche  communiste  socialiste  anarchiste  sociaux-démocrates etc. etc. 

  1. au cours du XIXe et XXe siècles le grand capital s’est progressivement mondialisé D’OU la grande bourgeoisie milliardaire s’est aussi mondialisé politiquement, idéologiquement, socialement, culturellement, etc. La grande bourgeoisie le fit en premier car c’est elle qui détient tous les pouvoirs dans nos sociétés capitalistes et c’est la classe qui subit les plus fortes pressions pour son adaptation aux rapports de production issus  formatés  par les moyens de production en accélération.
  2. La grande bourgeoisie ( mondialiste avant tout le monde) est assistée par toute une couche de sous-traitant = la moyenne bourgeoisie et une couche de laquais = la petite bourgeoisie très nombreuse. Les bases économiques de ces couches sociales sont locales — municipales— régionales— nationales. Ces couches sociales défendent leurs bases sociales et économiques quand elles se battent contre la mondialisation capitaliste. Sur ce point elles sont en contradiction avec leurs maitres du grand capital. D« OU ces luttes réactionnaires d’arrière garde ANTIMONDIALISATION — NATONALEUSES — CHAUVINES QUE CES COUCHES SOCIALES développent et dans lesquelles elles entrainent des segments de la classe prolétarienne.
  3. La classe prolétarienne est le produit du capital (grand et moyen et petit). Pour survivre, LA classe prolétarienne vend une marchandise à vil prix = sa force de travail. Elle la vend au grand capital mondialisé  au moyen capital national (reliquat des premières phases du capitalisme)  au petit capital local  régional intimement imbriqué avec le capital sous-traitant. 
  4. Le prolétariat est donc soumis à des rapports de production capitalistes divers  sous certains aspects internationalistes (venant des multinationales donneurs d’ordre) du moyen capital sous-traitant qui peu à peu s’extirpe des contraintes nationaleuses pour servir les commandes des multinationales mondialistes et le prolétariat vie quotidiennement avec la petite bourgeoisie sacrifiée  en cours de paupérisation et de prolétarisation et qui se bat et résiste entrainant avec elle des segments du prolétariat.
  5. Toute cette mise en scène existait déjà au temps des bolchéviques et des communistes et des socialistes mais à l’état embryonnaire. En ce XXIe siècle ce scénario est arrivé à maturité et grâce aux technologies numériques  satellitaires ce déploiement s’accélère. Comme la mondialisation du capital  l’internationalisation de la classe prolétarienne est irréversible et s’effectue chaque jour sous nos yeux.
  6. Terminons par la conscience de classe prolétarienne internationaliste et internationale. La conscience sociale ne provoque pas l’émergence d’une classe sociale ni pour la bourgeoisie  ni pour le prolétariat. C’est le rôle économique concret dans des conditions socio-politiques concrètes d’un groupe social qui en fait une classe sociale concrète, qui entrant en rapport les uns (individus) avec les autres (individus) et avec les autres classes sociales forgent les rapports de production = les rapports de classes sociales.
  7. De cet énoncé il découle que la classe prolétarienne (sans pouvoir mais dominée, opprimée, aliénée) vivant sous le capitalisme mondialisée ne peut que s’internationalisée  forcément. Ces conditions objectives et subjectives n’étant pas à maturité au temps de Marx, Lénine, Mao, Castro et les autres la classe prolétarienne ne pouvait être que nationaliste tout comme aujourd’hui la classe prolétarienne révolutionnaire ne peut être qu’internationale et internationaliste.
  8. La guerre sanitaire mondialisée que la classe prolétarienne internationalisée subit présentement illustre parfaitement cette dynamique mondiale-internationale. Sans aucune organisation gauchiste ou droitiste, qui sont restées assises sur la clôture  spontanément partout dans le monde petite-bourgeoisie  travailleurs  ouvriers  prolétaires se lèvent et résistent à la dictature gouvernementale  policière  militaire fasciste des larbins politiciens à la solde du grand capital. Une répression commune entraine une résistance populaire commune et engendre une conscience »communarde" de classe. Ce n’est pas la conscience de classe qui produit la classe, c’est la classe en lutte qui produit la conscience de classe 

Merci pour votre post Séraphin.

Robert Bibeau.


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