Commentaire de Renaud Bouchard
sur L'ISP ou l'ENA « Woke » du Président : la mort de la Haute fonction publique
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@ Bendidon
Bonjour et merci pour votre visite et votre commentaire auquel je souscris.
L’ anomalie française, comme l’écrit l’économiste Claude Sicard, et il y en a effectivement une, se situe dans le taux extrêmement élevé de fonctionnarisation des agents de la fonction publique. On a, en effet, les chiffres suivants : France (81 %), Allemagne (30 %), Italie (15 %) et Suède (10 %).
Le taux français est exorbitant et frise l’absurde.
En Grande-Bretagne, seuls quelques centaines de hauts fonctionnaires bénéficient d’un emploi à vie.
En Suède, un effort considérable a été fait pour que la plus grande partie des agents de la fonction publique soit employée, à présent, selon des contrats semblables à ceux du secteur privé.
Quant à la Suisse, elle se caractérise par le fait qu’en 2002, par référendum, le statut de fonctionnaire a, tout simplement, été aboli.
La réforme principale à laquelle il faut procéder, en France, consiste donc à réduire considérablement le nombre des agents bénéficiant d’un statut leur assurant un emploi à vie. Cela donnera aux responsables des services publics de la souplesse dans la gestion de leurs effectifs, et sera de nature à accroître très sensiblement la productivité de ces personnels. Il va donc s’agir de ne pas se tromper sur la nature des réformes à accomplir.«
Personnellement, je ne conserverais la qualité de fonctionnaires qu’aux membres des institutions régaliennes avec une triple condition, valable pour les agents publics :
-Interdiction absolue d’adhérer à une formation syndicale, un parti politique ou une obédience.
-On ne sert qu’un seul Maître : l’Etat.
-Il n’y a pas d’emploi »à vie".
Bien à vous,
Renaud Bouchard