Bonsoir,

JLM subit depuis quelque temps les critiques acerbes et souvent malveillantes, voire malhonnêtes, de certains chroniqueurs médiatiques.

Reconnaissons que JLM y met du sien avec générosité pour servir de cible.

Ses déclarations du style « je suis la République » « ma personne est sacrée, je suis parlementaire » fleurent bon la 3ème République et ses cohortes d’élus Radicaux-socialistes ventripotents à l’accent du sud-ouest et à l’emphase facile.

Toute une époque et tout un style que personne ne prend plus au sérieux aujourd’hui, et qui fait sourire l’électeur et se gausser les journalistes.

Quant aux admirations sud américaines de JLM, il faut les relativiser. C’est un tropisme habituel de la gauche plus ou moins radicale de chercher des références révolutionnaires exotiques. A gauche on s’enflamme vite pour une « expérience socialiste » qu’on oubliera aussitôt qu’elle tournera au régime autoritaire.

Qui se souvient encore du Nicaragua, du Salvador qui furent en leurs temps de « socialisme » les coqueluches d’une gauche française impuissante à tenir ses promesses à domicile. 

En ce domaine JLM n’est ni pire ni meilleur. Juste conforme à une habitude de gauche qui voit l’herbe toujours plus verte ailleurs. Quitte à se fourvoyer lourdement.

Les récentes déclarations de JLM sur « le grave incident » à venir juste avant la prochaine présidentielle me semblent plus mal formulées que scandaleuses. D’abord, factuellement, il a raison quant à l’historique des précédents scrutins et des attentats en pré-période électorale.

Ensuite on peut dire qu’évidemment un attentat ou un fait divers particulièrement révoltant auront plus de retentissement juste avant une élection à cause, entre autres, de ce moment médiatique particulier.

Ce qui n’implique pas que c’est l’Etat ou le parti au pouvoir qui les organisent.

Et je vois pas que JLM, dans ses propos ait affirmé ou suggéré la responsabilité de l’Etat. C’est lui faire un mauvais procès injustifié que le prétendre.