Commentaire de uleskiserge
sur « Pourquoi dire non. Langage totalitaire et résistance » (Boris Cyrulnik) (2/2.1)


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uleskiserge uleskiserge 24 novembre 2021 12:02
BORIS CYRULNIK : LE FURET DE LA RÉSILIENCE

10 DÉCEMBRE 2020

Rédigé par Serge ULESKI et publié depuis Overblog

 

   « Il court il court Cyrulnik... il est passé par ici, il repassera par là... »

 

        Ah Cyrulnik ! Encore Cyrulnik ! Toujours Cyrulnik !

 

       Rappelons à tous ceux qui l’ignorent, les médias en particulier, que le furet Cyrulnik, omniprésent, n’est en aucun cas à l’origine du concept de résilience (pour peu qu’il s’agisse d’un concept) ; aussi, rendons à Emmy Werner, psychologue américaine, ce qui lui appartient car « la résilience » c’est elle !

       Année après année, force est de constater que Boris Cyrulnik semble avoir davantage besoin de nous que nous de lui car sur nos propres vies et celles de nos proches, il est certain que nous en connaissons bien plus que ce conférencier compulsif d’autant plus que ce dernier pourra que difficilement contester l’affirmation suivante : nous seuls incarnons au quotidien ce qu’on appelle « le principe de réalité » ; personne d’autre pour en assumer tous les enseignements à notre place. 

Aussi : « Cyrulnik, lâche-nous la grappe ! Et va consulter à propos de cette addiction qui est la tienne !  »

       En conclusion, qu’il nous soit permis de préciser ceci : ce qui est insupportable chez ces individus omniprésents dans les médias parce qu’ils font partie d’un réseau auquel les médias ne peuvent manifestement pas dire « Non ! » c’est le fait qu’ils parviennent à vous faire croire que vous avez besoin d’eux alors qu’il est urgent de prendre conscience que vous n’avez pas besoin d’un Cyrulnik graphomaniaque, gourou insatiable : plus il en croque, plus il a faim.

Et gardons à l’esprit ce qui suit : s’il n’y avait personne pour rémunérer (« grassement » il est dit) ce Boris Cyrulnik maintenant millionnaire, il n’y aurait « ni conférence ni patient cyrulnik » car, comme chacun sait, si les conseilleurs sont rarement les payeurs c’est qu’ils sont le plus souvent, trop souvent, les encaisseurs.
 

 

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« Le journaliste scientifique Nicolas Chevassus-au-Louis explique dans son enquête39 que Boris Cyrulnik raconte « peu ou prou la même chose » dans ses 18 livres (2,5 millions d’exemplaires vendus) avec de nombreuses banalités, des contradictions et des références, notamment scientifiques, défaillantes (non référencées, invérifiables).

Son statut de scientifique y est aussi questionné puisque : il n’exerce plus comme médecin depuis 1999, il n’est pas éthologue (ce qu’il confirme au journaliste) et il n’est guère cité dans les publications académiques. Concernant la notion empruntée de résilience, le journaliste ajoute qu’il se contente « dans ses livres d’enchaîner les anecdotes sans esquisser la moindre théorisation sérieuse » alors même que des discussions ont cours dans le milieu scientifique.

La chercheuse indépendante Odile Fillod a consacré deux billets critiques 40,41 aux thèses et au parcours de Boris Cyrulnik. »...

 


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